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Ffs – ffs (2015)

Publié le 04 juillet 2015 par Papasfritas69

FFS - FFS

De qui parle-t-on ? :

Supergroupe anglo-américain composé des écossais de Franz Ferdinand et du duo Californien The Sparks. Les frères Mael, Ron et Russell, sont donc accompagnés des cadets Alex Kapranos, Nick McCarthy, Robert Hardy et Paul Thomson.

De quoi parle-t-on ? :

Style très influencé et très marqué par la Britpop de Franz Ferdinand agrémenté des boucles synthétiques, reconnaissables entre mille, des Sparks.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Johnny Delusional, Dictator’s son, Police encounters ou So desu ne, sont menés à un rythme d’enfer et nous entrainent facilement dans une danse endiablée.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Johnny Delusional, Call girl ou Police encounters, cet album contient de nombreux tubes qui n’ont rien à envier à This town ain’t big enough for both of us ou Take me out.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le style Franz Ferdinand, reconnaissable immédiatement, accroche instantanément l’auditeur aguerri.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

L’apport de la synthpop des Sparks aseptise le propos rock habituel de Franz Ferdinand, aucun problème donc pour une écoute en format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Quand deux légendes du rock se rencontrent on peut s’attendre à quelque chose de grandiose… ou à une immonde purge. FFS, supergroupe composé du champion des années 2000, Franz Ferdinand, et d’un mythe des années 80, les Sparks, réalise donc ce nouvel opus éponyme.

 Johnny Delusional enflamme d’entrée cette production et l’on comprend alors très vite que ces deux là ne se sont pas réunis simplement pour la galerie. Le mélange du rock des écossais et de la new-wave si particulière des natifs de Los Angeles fonctionne à plein régime. L’album est jonché de standards rock qui renverseront les foules en concert, à condition bien sûr que FFS ait prévu une extension scénique à sa collaboration. Si Franz Ferdinand n’a pas vraiment besoin de ce genre d’exercice pour exister, il faut admettre que revoir les Sparks à leur meilleur niveau procure un immense plaisir.

Les uns étaient certainement fans des autres, les ainés étaient surement admiratifs de la réussite de leurs cadets, cette réunion inattendue sur le papier ne l’était peut-être pas tant que cela dans les faits et cette rencontre démontre finalement que les supergroupes accouchent parfois de grandes réalisations. Cet opus au rock radieux en est une preuve éclatante.


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