Magazine Culture

La mafia du chocolat de Gabrielle Zevin

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chroniqué par LilyLily

  :star: La mafia du chocolat de Gabrielle Zevin

La mafia du chocolat de Gabrielle ZevinNombre de pages :  416 pages
Editeur :  Le livre de poche jeunesse
Date de sortie :  11 mars 2015
Langue :  Français
ISBN-10:  2012031889
ISBN-13:  978-2012031883
Prix Editeur :  6,90€
Disponible sur Liseuse : non

Son résumé :

En 2083, le chocolat et le café sont illégaux, le papier est difficile à trouver, l’eau est précieusement rationnée, et la ville de New York est dominée par le crime et la pauvreté. Pour Anya Balanchine, 16 ans, la fille orpheline du criminel le plus célèbre de la ville, la vie est une routine bienheureuse. Jusqu’à ce que son ex-petit ami soit accidentellement empoisonné par le chocolat de la contrebande familiale, et que la police accuse la jeune fille. Brusquement, Anya se retrouve poussée malgré elle sous le feu des projecteurs : au lycée, dans la presse et, plus grave, au sein de sa famille de hors-la-loi…

Mon avis :

« La mafia du chocolat », en voilà un titre original ! Dommage que la couverture ne soit pas très jolie et je trouve un peu tristounette. Mais bon, ne jugeons pas un livre à sa couverture et découvrons plutôt ce qu’il raconte.

Comme le dit le résumé, nous voilà plongés en 2083 dans un New York totalement différent de ce qu’il est actuellement. Anya Balanchine vit avec sa grand-mère surnommée Nana, son frère Léo et sa sœur Natty. Alors que la vieille dame de plus de 95 ans est alitée et persuadée qu’elle va bientôt mourir, Anya doit s’occuper seule de l’appartement et de Léo et Natty. En effet, bien que Léo soit l’ainé, il a un retard mental important dû à un accident, le même accident qui a tué leur mère. Anya a juré d’être une jeune fille responsable et irréprochable pourtant quand son ex-petit ami Gable est empoisonné, c’est elle qui est accusée. Et puis il y a Win Delacroix, fils d’un des hommes les plus importants de l’état, qui vient d’arriver au lycée. Anya est tout de suite charmée mais les frasques de sa famille n’enchantent que très peu Monsieur Delacroix qui va demander à Anya de ne pas sortir avec son fils.

En ouvrant le livre, je m’attendais à un roman d’action avec beaucoup de péripéties autour des mafias, de cette histoire d’empoisonnement, avec des descriptions poussées sur le fonctionnement de la société en 2083 etc… Malheureusement j’ai été déçue de voir que ces éléments là étaient survolés. La mafia du chocolat n’a rien de très mafieux finalement, ce sont les membres d’une famille qui gèrent leur petite affaire sans grands dangers ou grands ennemis à envoyer dans la tombe ou même sans être vraiment inquiétés par la police. Pour l’empoisonnement, tout est réglé assez vite et Anya n’est pas poussée – comme le laisse penser le résumé – « sous les feux des projecteurs ». L’état de la société est brièvement abordé quand Anya parle des choses qui sont désormais interdites mais ce n’est pas vraiment très clair.

A part ces éléments, le récit se déroule sans trop d’encombres, on suit facilement le fil de l’histoire et bien que le rythme ne soit pas très rapide, il n’est pas non plus lent au point de poser problème. La situation d’Anya et de sa famille est touchante, les membres de la fratrie sont agréables et tous différents les uns des autres : Anya essaie d’être la mère de substitution, Léo a l’âge mental d’un enfant de 9 ans dans le corps d’un ado de 18 et essaie tant bien que mal d’aider sa petite sœur à tout gérer, Natty est la petite dernière de 12 ans qui refuse qu’on l’infantilise. Bien sûr le personnage d’Anya est un peu trop parfait à mon goût mais c’est un roman jeunesse alors ça passe. Par contre j’ai trouvé l’histoire entre Anya et Win un peu trop clichée : elle tombe amoureuse du nouveau beau comme un dieu mais malheureusement elle ne peut pas l’avoir. Mouais, ce n’était pas forcément nécessaire ou alors ça aurait pu être mieux amené. Par contre j’ai adoré la grand-mère, née en 1995, elle explique parfois certaines expressions de son époque à ses petits-enfants, expressions qui n’existent plus du tout en 2083, par exemple OMG. Dans la bouche d’une mamie c’est plutôt comique !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Artemissia Gold 67457 partages Voir son profil
Voir son blog

Dossiers Paperblog

Magazines