Comme je disais l'autre jour à une amie. En été, je suis envahi par une infinie tristesse. Une tristesse. Qui consiste à regarder les belles choses autour de moi en imaginant leur disparition future. Juillet et août. Sont des mois magiques, mais éplorés. Les roses bientôt ne seront plus. Les cinq heures qui s'éveillent bientôt seront enfouies dans la nuit. Tant et tant de personnes bien sous tous rapports. Je vois leur image sur la photo sépia. La belle époque. Et moi et moi et moi. En été, je me sens triste sous mes dehors jouissifs. En hiver, tout ira mieux. L'hiver est toujours un refuge. Pour moi. Là où les bourgeons prennent leur envol. Là où mon esprit retrouve souffle et élan.En hiver, j'anticiperai le printemps prochain. En hiver, je rêverai d'été.