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ZERMATI DAY 1 # Définissons le « trop manger »

Par Dolphinatlantica

ZERMATI DAY 1 # Définissons le « trop manger »

Souvent, on considère que l’on prend du poids car on mange trop. Mais, ça signifie quoi clairement le « trop manger » ? Vous avez la définition vous ?

– Trop manger = absorber de grandes quantités ?  Ma réponse : pas forcément, on peut absorber beaucoup de tomates et pour, autant, ne pas avoir trop mangé, non ?

Oui, trop manger signifie notamment manger de trop grandes quantités, mais pas seulement.

– Trop manger = avoir une sensation de lourdeur ?  Ma réponse : Oh oui !!! Quitter la table en me sentant ballonnée et lourde (pleine quoi !) sous-tend que, là, j’ai poussé le bouchon un peu trop loin Maurice (ndlr comprendront ceux qui ont connu la pub Nestlé pour les choco suisse).

La sensation de lourdeur peut être le signe d’un excès alimentaire, en effet. Néanmoins, elle n’indique aucunement à partir de quelle quantité nous sommes en excès.

– Trop manger = quand je me ressers ? Ma réponse : non, pas obligatoirement. On peut se resservir car on a encore la faim au ventre après le 1er service.

Un deuxième service peut correspondre à des besoins énergétiques ponctuels.

– Trop manger = manger gras et calorique ? Ma réponse : non, pas obligatoirement. On peut manger un truc gras et calorique car l’envie de le faire est là mais encore faut il le faire raisonnablement.

Il est important de distinguer la nature des aliments et la quantité ingérée.

– Trop manger = avoir mal au ventre, avoir l’estomac dilaté et ressentir l’écoeurement ? Ma réponse : Oui, absolument. Mais, perso, j’attends pas d’en arriver là pour me dire « oh, stop, on arrête de charger la mule ».

Dès lors qu’on ressent cela, on a beaucoup trop mangé en effet. La juste quantité de nourriture a été largement dépassée.

– Trop manger = dépasser les apports journaliers recommandés en fonction de ma taille, de mon poids … ? Ma réponse : oui et non. En fait, il se peut qu’un jour on puisse avoir une activité très coûteuse en énergie et, là, clairement, on aura besoin de manger plus n’en déplaise aux apports recommandés. Mais, d’un autre côté, il est bon aussi de s’y fier un minimum pour avoir un cadre dans lequel naviguer librement.

L’apport journalier recommandé à respecter est une idée en partie vraie mais insuffisante pour identifier le « trop manger ». Les besoins varient selon les individus, le niveau d’activité …

Trop manger = manger sans faim ? Ma réponse : Oui, absolument !!!

Manger plus que ce que le corps demande sous-tend qu’on va grossir : la faim est indicateur essentiel à repérer.

La prise de poids née de la défaillance des informations que le mangeur perçoit en termes de sensations de faim et de satiété. La prise de poids suggère que l’on est en excédent énergétique. La faim sous-tend que l’on est en déficit énergétique. Quand la faim est présente, la question qui se pose est « j’ai envie de manger quoi ? »

L’objectif de la méthode Zermati est d’atteindre le poids d’équilibre ou set-point, poids que l’on peut maintenir en mangeant selon ses besoins, besoins indiqués par les sensations de faim et de satiété.

Il peut arriver de trop manger. Dès lors qu’on s’astreint à manger à des horaires fixes, on peut se retrouver à manger avant que la faim soit revenue. Nous sommes dans le cas où il y a deux repas sans faim, on crée une situation d’accumulation avec un risque important de prendre du poids. Et si au lieu de respecter les horaires, on attend que la faim revienne, on régule et on déstocke les calories stockées lors du repas où l’on a trop mangé, où l’on n’a pas arrêté de manger alors que la satiété était là.

=> Problème : reconnaître le moment où l’on a faim et celui où l’on n’a pas plus faim pour mieux identifier nos sensations alimentaires.

Source : Linecoaching

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