Le Monde.fr avec AFP | 21.07.2015 à 18h28 • Mis à jour le 21.07.2015 à 19h33
« Le procès qui peut tout changer. » C’est ainsi que titrait, mardi 21 juillet, Le Quotidien de la Réunion et de l’océan Indien. Le Conseil constitutionnel était appelé à se prononcer, dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), sur l’avenir de la tradition des combats de coqs, encore vivante dans quelques régions de France, dont la Réunion. Les « sages » ont mis leur décision en délibéré à la fin du mois.
La question prioritaire de constitutionnalité a été déposée par l’avocate de deux Réunionnais, poursuivis pour avoir ouvert en 2012 un nouveau lieu de combats de coqs dans leur quartier, à Sainte-Marie. Selon la presse locale, ces deux « passionnés » risquent aujourd’hui, « suite à une dénonciation », une condamnation à 30 000 euros d’amende et deux ans de prison pour actes de cruauté envers les animaux.