
Le cœur du yoga est l'allongement du souffle (prâna-âyâma).L'un des jeux de raffinnement du souffle est le soufflet, bhâstrikâ. Le corps fondu dans l'espace, comme en apesanteur, de brefs inspirs et expirs, soudains, nets, comme des chocs électriques, deux par seconde au plus. Quand on pratique pendant plus de dix minutes, on a très vite l'impression d'un processus qui se poursuit de lui-même. A la fin, on peut inspirer et retenir le souffle à plein. Ou pas. Il existe bien des variantes, mais l'essentiel est dans ces expirs explosifs, comme un canon de 75. S'il n'y a que l'expir, suivi d'un inspir passif, c'est "la tête qui brille", kapâla-bhâti.La description de cet allongement du souffle dans la Lampe du yoga du soleil et de la lune, IV, 58 :Oui, il faut s'exercer à toutes les rétentionspour atteindre la présence non-mentale !Il faut en particulier pratiquercelle nommée "le soufflet".Bref, le soufflet est la pratique principale, en dehors de l'écoute du souffle.Ce qu'il ne faut pas faire :Je n'arrive pas à trouver de vidéo simple et claire sur kapâlabhâti. Si quelqu'un trouve quelque chose, merci de me le dire !