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L’Assassin Royal, tome 01 : L’Apprenti assassin de Robin Hobb

Par Karine Simon @karine59630

Le 05 août 2015

Synopsis :

Au royaume des six Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant – par tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère- décide de renoncer à son ambition de devenir roi-servant en apprenant l’existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l’égide du maître d’écurie Burrich. Mais le roi Subtil impose bientôt que FITZ reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L’ enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques des pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu’à un fil : celui de sa lame…

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– 510 pages –

Les premières lignes :

L’histoire des Six-Duchés se confond nécessairement avec celle de leur famille régnante, les Loinvoyant. Un récit complet nous ramènerait à une époque bien antérieure à la fondation du premier duché et, si leurs noms étaient restés dans les mémoires, nous décrirait les Outriliens venus de la mer assaillant une côte plus clémente et plus tempérée que les grèves glacées des îles d’Outre-mer. 

Mon avis :

Ça y est je l’ai fait ! Depuis le temps que j’entendais parler de Robin Hobb et ses grandes sagas épiques de fantasy, et en particulier, celle de L’assassin royal ! Depuis le temps, aussi, je me disais qu’il fallait que je les découvre, ça fait au moins une grosse dizaine d’années, et c’est peu dire. Et bien, c’est chose faite, enfin ! J’ai profité de cet été 2015, pour lire le premier tome de L’Assassin royal : L’apprenti assassin, et maintenant, je me demande, pourquoi, mais pourquoi, est-ce que j’ai attendu aussi longtemps !

J’aime beaucoup la Fantasy, même si je n’en lis pas souvent, j’ai adoré la saga Eragon, par exemple, mais je me suis aussi déjà lassée de certaines sagas qui étaient un peu trop longues, comme celle de L’épée de vérité par exemple. Je pense que c’est surement cela qui m’inquiète un petit peu avec cette saga qui comporte tout de même la bagatelle de 13 tomes ! Je pense que je vais bien espacer mes lectures, pour ne pas en faire une overdose, comme ça m’est déjà arrivée par le passé, lire trois ou quatre tomes par an, par exemple.

Mais revenons aux choses sérieuses, L’assassin royal, qu’est-ce que c’est ?

Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de Fitz, un tout jeune garçon au début de l’histoire. Il est abandonné par son grand-père, car sa fille s’est faite engrossée par le futur roi de Castelcerf, Chevalerie. Or, personne ne voudrait épouser sa fille, si celle-ci était encombrée d’un bâtard.

Fitz grandit donc à Castelcerf, au départ, plus ou moins ignoré de tous, à cause de sa condition illégitime, mais quelques années plus tard, le roi Subtil (son grand-père paternel) commence à s’intéresser à lui, et décide de lui donner une éducation princière. En effet, Fitz n’en demeure pas moins une personne importante, qui ignorée pendant des années, pourrait se retourner contre la famille royale dans le futur. Mais bien utilisé, Fitz pourrait devenir un allié précieux et redevable.

Dans ce premier tome, nous voyons Fitz grandir et s’épanouir sous nos yeux. La première partie est un peu longue à se mettre en place, mais c’est tout à fait normal, et elle n’est pas du tout inintéressante, au contraire, puisqu’elle permet vraiment de s’attacher à notre encore jeune héros. C’est une très bonne introduction qui nous permet de bien cerner l’univers de cette saga.

Puis, vient le temps de ses premières missions, et Fitz va vite comprendre que s’il veut vivre, il devra se battre coûte que coûte. Il comprendra également que sa condition le rend prisonnier, il ne peut choisir sa vie. Quoi qu’il fasse, on se servira toujours de lui. L’action se met alors réellement en place, et nous tremblons pour notre héros.

L’écriture de Robin Hobb est riche et dense, sans alourdir le récit. Elle donne une grande force à ses personnages qui évoluent dans un univers oùles complots et autres manigances, font légion. J’ai aimé l’idée que les personnages portent le nom d’un trait de leur caractère, comme Subtil, Vérité, Royal ou encore Chevalerie.

Bien évidement, qui dit fantasy, dit magie ! Fitz possède un don, celui de tisser un lien avec les animaux, et en particulier les chiens. Ce don, le Vif, il l’a dès le départ de l’histoire, mais il évoluera au fur et à mesure de notre lecture. J’ai beaucoup aimé, cette idée, et ce rapport avec les animaux, car je les adore.

En bref, ce premier tome pose à merveille les fondations d’une grande saga de fantasy. J’ai hâte de lire la suite, le tome 2 ayant déjà rejoint ma PAL.

Ce roman est disponible aux Editions J’ai lu depuis 2005.



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