Lubéron et Provence. Deux mots magiques, porteurs de vacances, de repos, de soleil, de repas pris à la fraîche sous la tonnelle entre amis à parler jusqu’au bout de la nuit. C’est aussi le monde lorsque l’été arrive, les embouteillages sans fin, les pollutions diverses de l’air et de l’eau de mer, les prix qui grimpent, bref le revers de la médaille.
Heureusement, il y a deux Provence. Celle du bord de mer, à la chaleur torride et au monde englué les uns aux autres, et la Provence de l’arrière-pays, celle des collines et du début des montagnes, celle des villages perchés et protégés de la canicule avec leurs petites ruelles étroites et leurs places du marché à l’ombre des platanes. Une Provence que racontaient et que chérissaient déjà Pagnol et Giono, que l’on peut encore découvrir et parcourir si l’on s’en donne la peine.
On y découvre des tables gourmandes, des chefs de talent mais toujours dans la simplicité, des produits savoureux gorgés de soleil, des huiles parfumées et des herbes odorantes qui vont soudain transformer un plat banal et un festival de senteurs et de saveurs. Un petit verre de Bandol rosé à portée de main, et la vie, alors et finalement, vaut la peine d’être vécue. Ce n’est pas le moindre charme de cette Provence…
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