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Strawdogs @ Café Vaantjesboer - Halle - le 8 août 2015

Publié le 08 août 2015 par Concerts-Review

Strawdogs @ Café Vaantjesboer - Halle - le 8 août 2015

A farewell gig, le groupe ajoute "last show on earth. Last chance to see us live!".

L'Apôtre Thomas : à d'autres, hein, Hans, les Scorpions, ça fait 100 ans qu'ils annoncent leur dernier concert.

Non, non te répond le fils non reconnu de Roland Van Campenhout, c'est fini, Bram onze bass player va s'installer en Suède pour les beaux yeux d'une sirène islandaise, d'ailleurs un de ces jours il donne un concert d'adieu avec The Girl Who Cried Wolf, ce soir au Vaantjesboer c'est le chant du cygne, tous nos copains seront là et Marcel Proust aussi.

Hoelaat?

20:15!

Il est 20:30, lorsque Hans Van Campenhout - Vocals, Piano, Harmonica/ Gert Taveirne - Guitars, Harmonica/ Bram Van der Stocken - Bass et Bert Van der Elst - Drums prennent place dans un coin de ce chouette bistro.

Dès le premier titre, un cheval de bataille, 'The retarded son of Jesus' t'as compris que Halle assistera à un concert pas banal.

De toutes façons les Strawdogs ne t'ont jamais déçu, depuis qu'un beau soir de 2008 tu les as entendus au défunt Dada.

Les dernières notes de l'attardé se font toujours entendre tandis que Bert attaque déjà la suivante, 'Small town scum', en mode rock nerveux.

Même topo pour 'Ordinary madness' qu'ils ont l'habitude d'associer à la racaille des cités minables, non, ne confonds pas le 'Small Town Boy' des Bronski Beat avec ces crapules.

Hans passe derrière le piano pour le narratif 'The sound and the fury'.

Tu remarqueras que Guy des Cars n'est pas l'auteur favori du frontman des chiens de paille.

Tandis qu'il narre sa complainte, Gert en profite pour placer un petit solo vicieux, en retrait Bram et Bert assurent sans sourciller.

Une nouveauté nous est promise, 'Trying to remember the days' baigne dans un halo de nostalgie tandis qu'avec l'émouvant 'Broken Promise' on revient au matériau connu.

'Carolina' c'était pas une femme pour toi Hans, tu pleures comme Jacques Brel, ses Madeleine, Fanette ou Mathilde, toutes des chiennes....

A qui a-t-il emprunté le titre 'A kiss so cold it froze on her lips', à William?

Tell?

Non, à William Le Sanguinaire, crétin!

Ce baiser glacé fait partie de la collection de morceaux piano pop/rock des Strawdogs, il est suivi par le biblique 'Jesus in the mall'.

Nog enkele nieuwe nummers, sinon on les jouera jamais, le philosophique 'Ain't no conspiracy' suivi par ' Wait now'.

Un brin d'amertume, pas de l'abattement mais faut accepter la fatalité, voici 'Howl' et pour finir le premier set en force, un emprunt aux Godfathers, le saignant 'Walking Talking Johnny Cash Blues'.

Direction le bar!

Reprise des hostilités et pas en douceur avec 'Me and Mrs Davies' qui n'est pas une adaptation Kinks de Billy Paul.

J'enfile mes spikes et mon petit short noir, ready..' I'm the fast runner', Eugène Allonsius, venu s'établir dans le coin, rigole!

'The revoluton is starting' ( without you), désolé le réveil n'a pas sonné!

Une petite ligne surf décore le pamphlet marxiste.

New, new, new... ' Time may tell' toujours dans la veine AOR de qualité.

Tiens ce truc te rappelle Little River Band, un band injustement oublié.

Les clients en terrasse semblent apprécier et applaudissent en sirotant leurs trappistes, une lune blême troue un ciel sans étoile, la wah wah de Gert déchire 'Pale Moonlight', Hans qui craint une visite nocturne prévient, Got a gun under my pillow..., commissaris Witse ferme les yeux!

'Just a case of a broken heart ', Hans, si tu veux, on te prête le bouquin de Therese J. Borchard ' Tips to mend a broken heart'.

Accélération notable avec le clashien 'Run and go' et dans la même veine rock ' Johnny Barker'.

Le bistro commence à sérieusement s'agiter, Hans prévoit un retour au calme, a piano solo ' Plastic Crown' , c'est mieux que les épines qu'un taré a posé sur le crâne du Christ.

Les Beatles, 'Girl' , Gert, l'espiègle, assure les choeurs féminins.

And now the end is near and so I face the final curtain, on l'attendait leur blues rock ravageur, le voici, ' Shotgun blues', les desperados sont lâchés et vident leur barillet à l'aveuglette, sauvons les bières!

On la joue très rarement, car 'Travelling man' n'a pas de fin.

Voir les Strawdogs virer garage valait le déplacement, le public échauffé exige un rappel.

Vite alors, we hebben dorst, ils débutent la série de bis par la valse 'Pretty Little Nothing' qu'ils peuvent refiler à Dean Martin, pour terminer avec 'Innercity girl'.

Sortez les kleenex, les clebs se donnent l'accolade, un peï conclut ze mogen niet stoppen, du coup on les remballe dans leur coin, il restait une ou deux cartouches, une version alternative de 'Walking Talking Johnny Cash Blues' suivie par un punk rock échevelé.

Rideau et distribution de cd's.

Quoi?

S'ils vont empailler les Strawdogs?

They shoot horses, don't they?


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