Il est des choses auxquelles nous avons affaire presque quotidiennement et que nous sommes pourtant incapables de nommer. Prenons l’exemple de l’ardillon. Si tous les pêcheurs (pas ceux qui vont se laver l’âme le dimanche matin à la messe mais ceux qui taquinent le goujon le dimanche matin à la fraiche) lisant cet article vous diront qu’il s’agit de la partie de l’hameçon qui s’oppose à sa sortie de la gueule du poisson (et ils auront raison), ils ignoreront peut-être que cela désigne aussi une autre chose n’ayant rien à voir avec une activité halieutique (95 mots pour une seule phrase, je pense que je viens d’exploser mon record !).
A moins de porter des bretelles ou de n’enfiler que des pantalons sur mesure, il vous arrive fréquemment de tâter de l’ardillon. L’ardillon, c’est donc la pointe métallique articulée, placée sur une boucle, qui en pénétrant dans les trous d’une courroie (ou ceinture) permet de la boucler. Ce que je fais maintenant.