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Tuez le député ! Roman de Fred le Breton

Publié le 12 août 2015 par Halleyjc

Tuez-le-depute
Justinien KICOUPES est député de la Marronie, un immense territoire plein de richesses non encore exploitées pour lequel il voudrait une modification institutionnelle, ce qui ne plaît pas au Colonel.

Le chef de l’État doit gérer le départ de la Gaule dans le désert, et ne peut pas se passer d’un département qui lui permettra d’installer la nouvelle base spatiale.

Le député est surveillé en permanence et reçoit des menaces de toutes parts. Maîtresses, riches propriétaires békés, opposants politiques, francs-maçons, préfets, ministres et autres ne se cachent pas pour le mettre en garde.

Conscient de son destin, l’élu négligera tous les conseils et bravera tous les avertissements qui lui seront prodigués, notamment par un Corbeau très bien renseigné.

Il ira vers son destin avec tous les doutes, les angoisses et les interrogations sans réponses. Les tentatives d’assassinat, les attentats, les accidents, les incendies et autres incidents se succéderont à un rythme de plus en plus rapproché, au cours des six premiers mois de la terrible année 1962.

Miraculeusement, il arrive à échapper à ces multiples péripéties.

Au prix d’un suprême effort, il s’insurgera contre le sort et fera face à ses adversaires. Pourra-t-il éviter l’inévitable en prenant le vol FA 711 de la compagnie nationale le 21 juin 1962 ?

Photo Fred LE BRETON 19062015

Fred LE BRETON, d’abord journaliste dans la presse écrite et parlée, à la Martinique puis à la Guadeloupe, après sa maîtrise en droit, il devient cadre de banque.
Marié, père de trois enfants et quatre petits-enfants, il écrit sur des sujets très ciblés (les 50 pas géométriques, l’octroi de mer…).
« Tuez le député ! » est son premier roman inspiré de faits réels.

Lire : http://halleyjc.blog.lemonde.fr/2009/08/15/22-juin-2009-le-chateau-de-chantilly-secrase-dans-la-montagne-de-deshaies-173-morts/

La « commission indépendante de recherche historique, présidée par l’historien Benjamin Stora » créée le 22 avril 2014 « a été installée mardi » rapportent Le Parisien et l’AFP. Cette commission dans laquelle siège Serge Mam-Lam-Fouck devra « apporter des éclairages nouveaux sur trois événements de l’histoire contemporaine des Antilles et de la Guyane ».

Serge-Mam-Lam-Fouck
L’un des trois évènements concerne l’accident mortel d’avion, le 22 juin 1962 à Deshayes en Guadeloupe, dans lequel voyageaient notamment le député Justin Catayée et le poète guadeloupéen Paul Niger*. Et pour lequel plane des rumeurs de sabotage.

« Le ministère a demandé à un certain nombre d’historiens de donner leur approche de ces évènements à la lumière d’un certain nombre de documents qui ne sont pas accessibles au grand public et que l’on va pouvoir consulter sous dérogation. Cette commission va nous permettre une approche des faits, de les présenter avec suffisamment de précision pour que chaque citoyen puisse avoir sa propre opinion » explique Serge Mam-Lam-Fouck.

Face à la controverse qui tourmente la mort de Catayée, l’universitaire annonce la prudence et le pragmatisme : « nous allons faire notre travail d’historiens expérimentés qui consiste à explorer les documents et proposer des analyses. Donc aujourd’hui nous ne pouvons pas dire ce que nous allons trouver et nous ne pouvons pas non plus conjecturer de ce sur quoi nos travaux déboucheront ».

« Quand une histoire laisse planer des zones d’ombre et des incertitudes, c’est là que s’instillent les doutes, les soupçons, les spéculations, mais aussi les rancœurs », a déclaré la ministre des Outre-Mer George Pau-Langevin, lors de l’installation de la commission, selon Le Parisien.

Ne peut-on malgré tout, ne pas voir dans la création de cette commission, la reconnaissance par l’équipe Hollande d’une entrave, occultation, de preuves, faits, qui auraient pu incendier la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane, alors parcourus par des mouvements autonomistes ?

« Lorsque des évènements mettent en cause des personnes et qu’il faut consulter des documents, la loi limite cette consultation [pour les] 30 ans voire 100 ans [à venir]. Donc ce n’est pas un problème d’occultation ou d’impossibilité de savoir la vérité, c’est que la loi protège la vie privée des personnes. Ces documents n’ont pas pu être analysés du fait de l’obstacle de la loi et pas forcément de l’État ou des gouvernements » affirme Serge Mam-Lam-Fouck.


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