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Aimer, boire et chanter - 0/10

Par Aelezig

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Un film de Alain Resnais (2014 - France) avec Sabine Azéma, Hippolyte Girardot, Michel Vuillermoz, Caroline Silhol, André Dussollier, Sandrine Kiberlain

J'ai beaucoup de mal avec Resnais...

L'histoire : Des couples d'acteurs, amis dans la vie, préparent leur prochaine pièce. Leur ami Georges est atteint d'un cancer, en phase terminale. Déjà fortement éprouvé par le départ de son épouse qui l'a quitté pour un autre, l'homme est au plus mal. Ses copains lui proposent de jouer dans la pièce pour lui changer les idées...

Mon avis : Je n'avais lu aucune critique sur le film, et je ne savais même pas quoi ça parlait. Mais Resnais est tellement adulé, et je suis tellement déçue à chaque fois, que j'ai voulu à nouveau tenter l'expérience. Ah ben, je ne pouvais tomber mieux...

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Saluons (ou pas) la mise en scène très étonnante, c'est le moins qu'on puisse dire. Je n'avais jamais vu un truc comme ça avant ! Quand on sait que le réalisateur avait plus de 90 ans au moment du tournage, on ne peut que s'enthousiasmer pour sa fraîcheur d'esprit. A moins qu'il ne soit tombé dans la gagaterie... Je sais, je suis très méchante, mais on peut tout de même se poser la question. Car, l'étonnement et la surprise de départ, laissent rapidement la place à l'ennui le plus profond et j'ai trouvé le tout finalement assez laid et infantile. Et puis le théâtre filmé (c'est l'adaptation d'une pièce), c'est rarement excitant, on le sait.

La réalisation, donc : Les scènes sont toutes précédées d'une courte partie filmée (une route de campagne, du point de vue du conducteur - qu'on ne voit pas - menant à l'endroit où va se dérouler la séquence), puis d'un dessin de la maison où va se passer l'action. Ensuite, nous voyons les personnages, qui évoluent comme sur une scène de théâtre d'avant-garde, avec décors et plantes artificiels et, en guise de murs, de grandes bâches verticales peintes grossièrement dans diverses teintes, unies ou mouchetées.

Plus de temps à autre, de très étranges gros plans, juste le visage d'un acteur, image tremblotante, vaguement floue, sur un fond hachuré noir et blanc.

Au début, j'ai trouvé ça rigolo, puis comme l'histoire était inintéressante (et puis on le voit jamais, ce Georges, ça m'énervait), j'ai complètement décroché... et puis je me suis endormie.

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Le titre est joli, en forme de testament, Resnais ne savait sans doute pas que ce serait son dernier film, mais le symbole est beau.

Voyons voir les critiques. A-t-on encensé le Maître, comme d'habitude ?

Ah bah oui, les bobos sont contents. Les spectateurs, eux, parlent quasiment tous de leur profond ennui...


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