Une semaine en Vendée : Saint Hilaire de Riez

Il y a quelques temps, moi la montagnarde, je découvrai la Vendée. Une expérience déroutante, étonnante mais séduisante.  Cette fois, je m'y suis rendue une semaine entière. De quoi vous faire partager mes découvertes ! Commençons par Saint Hilaire de Riez.  Petite ville mignonette au premier abord, on se rend vite compte que le centre n'a aucun intérêt : pas de vie, pas d'animation, pas de magasins, pas de monuments, pas de port.  Il faut assez vite passer son chemin. Par contre, le long des côtes de la commune, il existe un nombre impressionnant de plages. Il n'y a que l'embarras du choix ! J'avoue pourtant avoir eu un moment de peur panique lorsque j'ai découvert à quel endroit se trouvait l'appartement : non pas à St Hilaire même, mais aux Becs, une énorme station touristique. En effet, de St Hilaire à St Jean de Monts, c'est une file ininterrompue d'immeubles, de campings et d'attractions. Tout est fait pour que les touristes n'aient pas à bouger de plus de 500 mètres pour trouver ce dont ils ont besoin ou pour se divertir : les supermarchés, les discothèques, les pizzerias, les magasins spécialisés en articles de plage. Rien ne manque. Le paysage est détestable. La banlieue du paradis.  Bon, une fois qu'on est chez soi, la vue sur la mer nous réconcilie avec l'environnement. C'est pas mal, quand même ! Et puis, quand on est sur le sable, sur l'immense étendue blonde qui s'étire juste avant le gigantesque océan, on oublie tout le reste. En plus, la plage est loin d'être bondée, il y a de la place pour tout le monde, des kilomètres de plage. C'est le bonheur pour les châteaux de sables et les cerfs-volants, pour les amoureux du footing en plein vent et les marcheurs.  Même si le fond de l'air est un peu frais et qu'on a des tonnes de béton dans le dos, je reconnais que l'endroit est fantastique. A ce moment du séjour, je ne l'échange en rien contre 35 degrés et des centaines de voisins entassés avec moi au bord de la Méditerrannée !