Magazine Culture
Non loin des Becs, nous voici à Saint Jean de Monts. Je savais que c'était un lieu de vacances couru, prisé notamment par les habitants du centre de la France. Une sorte de rendez-vous obligé, une évidence. Je ne m'attendais pas à autre chose qu'à des immeubles et des touristes en tongs. Je n'ai pas été déçue du voyage : la rue piétonne principale qui mène à la plage est surpeuplée de baigneurs marchant à deux à l'heure et mangeant des glaces dégoulinantes, tout en faisant du lèche-vitrines bas de gamme. Très désagréable, voire opressant puisque très bruyant. Une ambiance de troupeau abêti par le business spécial touristes et le bruit des manèges en plastique. Un endroit à éviter, d'autant plus que les rues adjacentes sont d'un calme olympien, sans aucun magasin mais avec des maisons dont certaines sont typiques et charmantes. La ville à deux visages.
Une fois qu'on est sur la gigantesque plage, là encore, on oublie ses déconvenues et peut se lancer sans complexe dans l'édification de châteaux de sable. Il y a de la place pour tout le monde, on y est bien.
(Saint Jean de Monts, tout au fond, vu depuis la plage des Becs)
Ce qui est très étonnant, c'est que cette horrible rue touristique fait presque tache dans cette petite ville agréable et ma foi assez jolie. Le sentier qui serpente dans la forêt est rafraîchissant et le centre est accueillant. Une impression contrastée, donc, mais pas si négative que cela. Comme quoi, il ne faut jamais se limiter à un seul aspect d'un lieu. Parfois, une rue plus loin, tout est différent...