Magazine Bd

Cigarette électronique et vapote

Par Jibouille

Aujourd’hui, j’ouvre une nouvelle catégorie: vapote. Pourquoi me demanderez-vous? Et bien parce que je viens de trouver un travail de vendeur dans une boutique de cigarette électronique. Une double bonne nouvelle pour moi car après un an de chômage, je retrouve non seulement du travail mais en plus dans un domaine que j’aime beaucoup.

Il est vrai que je n’ai jamais vraiment parlé du fait que j’utilisais la cigarette électronique alors que cela fait deux ans maintenant que je m’y suis mis. Je fumais beaucoup (un peu plus d’un paquet par jour) et je voulais arrêter. Une connaissance m’a fait découvrir la vapote et j’ai tout de suite adhérer, d’abord je l’avoue pour une question financière (et oui, la clope électronique est bien moins chère).

Les produits dont je vais parler ne sont que des exemples. Il y a tellement de produits qu’on ne peut pas tout étaler ici.

Petit cours pour les débutant. Une cigarette électronique c’est quoi? Bien moins nocive pour  votre santé que le tabac, elle vous permet d’aspirer et d’expirer de la fumée sous forme de vapeur contrairement à la cigarette classique. Pourquoi c’est moins nocif? Parce qu’au lieu de vous envoyer du goudron, du plomb, de l’ammoniac, du méthanol, de l’arsenic ou autres joyeusetés, vous aspirez de la glycérine végétale. C’est un produits que l’on retrouve dans de nombreux aliments et aussi en pharmacie. Il reste certes la nicotine mais on peut très bien vapoter sans nicotine.

Comment ça se présente

  • une batterie (par comparaison : le corps blanc de la cigarette classique), avec un microprocesseur électronique et au bout de la batterie une diode qui s‘allume lorsque l’on tire sur la cigarette ou que l’on appuie sur le bouton dédié à son enclenchement.
  • un atomiseur, le composant qui permet de transformer le e-liquide de la cartouche en vapeur.
  • une cartouche ou réservoir (tank), celle qui contient le e-liquide aromatisé et qui peut ou non contenir de la nicotine.

mode emploi vapote

Après il existe de nombreux modèles, autant pour les batteries que les atomiseurs

Les simples atomiseurs et batteries:

clearomiseur-t2

Atomiseur T2

CE5

CE5

Ce sont les premiers atomiseurs qu’on utilise. Petit gabarit qui se marie bien avec les batteries classiques. On peut changer les mèches alors que les premiers modèles, il fallait tout jeter. Cette fois, on garde tout et on change l’intérieur.

Voici le type de batterie qu’on peut prendre pour débuter avec.

Batterie Ego, 650 mA. Non variable

Batterie Ego, 650 mA ou 900 mA. Non variable

Spinner. Là, on passe au voltage variable, toujours entre 650mA jusqu'à 1650mA (Spinner 2)

Spinner. Là, on passe au voltage variable, toujours entre 650mA jusqu’à 1650mA (Spinner 2)

Plus le mA sera élevé, plus l’autonomie sera grande. Pour le voltages variables, l’autonomie dépendra aussi de la puissance utilisée. Si on la met à fond, l’autonomie baisse. Disons qu’en moyenne, il faut la recharger tous les soirs, histoires d’être tranquille.

Ce ne sont que de exemples de batteries mais il en existe d’autres, avec plu ou moins le mêmes compétences.

Voici ce que donne l’assemblage batterie+atomiseur:

cigarette electro
Discret, fin et petite vapeur. Pas plus qu’une cigarette classique mais moins d’arrière gouts et surtout, pas d’odeur résiduelle, ni de tache sur les vêtements et sur les murs.

Vapote intermédiaire:

Pour les batteries, il faut directement passer par la Spinner 2 ou ses équivalents pour avoir suffisamment de puissance. En effet, ce qui va évoluer, ce sont les atomiseurs et certains nécessitent un minimum de patate. Alors dans un premier temps, pas besoin de changer la batterie. Les « grosses » batteries peuvent suffire.

On part alors sur un atomiseur du style Protank 3 (ou ses équivalents), avec plus de hit et de vapeur. Pareil, le réservoir est un peu plus grand. C’est un peu plus gros que l’atomiseur classique mais on n’est pas obligé de les remplir plusieurs fois par jour.

Protank 3

Protank 3

La grande différence avec cette étape supérieure est l’apparition de l’airflow. D’abord, c’est quoi? L’airflow est le flux d’air de l’atomiseur. Il va impacter sur le tirage. En gros, on aspire de l’air en même temps pour un tirage pus facile et refroidir la vapeur. Vous verrez à la base de l’atomiseur, des petits trous par lesquels passe l’air.

Airflow

Airflow

Tous les modèles équivalents et au-dessus en sont munis. Grosse aspiration et grosse vapeur. Là, on entre dans les vapoteurs intermédiaires et confirmés, ou ceux qu veulent directement avoir une sensation en bouche.

Vapote avancée:

Dans ce niveau, on passe aux box. Qu’est-ce que c’est? Ce sont des batteries en forme de boite, donc plus grosses. Quelle différence? D’une part, l’autonomie. Si on parle par exemple de mon dernier achat, on passe à du 5000 mA. Autrement dit, 3 jours de vapote intensive sans recharger (3 fois plus qu’une batterie 1300 mA pour la comparaison). Pour un gros vapoteur comme moi, c’est exactement ce qu’il faut.

L’autre changement, c’est la puissance. Avec les box, on peut monter à 60W et envoyer du pâtée. Plus de vapeur, plus de hit, plus de goût, faites votre choix. Certaines, comme ma Evic Vt, sont munies d’un régulateur de température dans le cas où vous utilisez des résistances au nickel. Cela permet à la résistance de ne pas surchauffer et donc de ne pas exploser (seulement avec le nickel et le titane).

evic vt

Evic Vt et ses différentes présentations

Pour les atomiseurs, la taille augmente aussi. Par exemple le Nautilus de chez Aspire ou le Subtank. La contenance se double (quasiment. Le subtank a 5ml) et le rendu des saveurs, grâce aux résistances, est au top. Bien sûr, selon la résistance, on varie la puissance car il faut bien respecter les consignes. Par exemple, en 1,2 ohm on peut vaper à 15W pour avoir du gout. Mais si on passe en 0,5 ohm, mieux vaut doubler la puissance sinon le liquide coule. On assure également une plus grosse quantité de vapeur.

subtank

Subtank de Kangertech

On peut également faire ses résistances soi-même. D’ailleurs, le Subtank fourni un petit kit dans sa boite pour vous faire le main. Certains préfèrent pour la qualité et la puissance. Perso, c’est pas mon truc et je me contente de celles déjà faites. Mais c’est amusant de bricoler un peu. On passe alors dans la catégorie reconstructible et des dripper. Je ne vais pas m’étaler sur le sujet car je ne m’y connais pas assez.

A chaque étape, il faut compter des sous en plus. La qualité augmente donc le prix aussi. Je ne l’ai pas précisé mais certains éléments ne vont pas ensemble. Par exemple, une batterie de 900 mA et un Subtank ne peuvent pas fonctionner ensemble.

Conclusion: il y en a pour tous les gouts et pour tous les prix. Si vous débutez, ne brulez pas les étapes, vous n’aimerez pas les sensations. J’ai commencé basique pour arriver grand. Le but étant de trouver le bon matos pour arrêter de fumer progressivement. Si vous sentez que votre matériel ne vous suffit plus, passez au niveau supérieur tranquillement.

Pour ma part, ça marche. Je suis tombé à une clope par jour (au lieu d’un paquet et demi) et je compte bientôt la supprimer. J’ai retrouvé du souffle, l’odorat, le gout et moins d’irritation du comportement. Inéluctablement, la vapote me fait moins de mal que la clope. Je ne suis pas de ceux qui disent que c’est totalement inoffensif mais regardez les produits d’une cigarette, vous verrez que ça ne peut pas être pire.

Si vous voulez plus de détails, il existe de nombreux sites et forums pour vous aider. Je vous ai présenté le matériel que j’ai utilisé depuis deux ans. Ca peut vous renseigner:)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jibouille 319 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte