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Paul signac

Publié le 17 août 2015 par Aelezig

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Paul Signac, né à Paris le 11 novembre 1863, où il meurt le 15 août 1935, est un artiste peintre paysagiste français proche du mouvement libertaire, qui donna naissance au pointillisme avec le peintre Seurat. Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme. Cofondateur avec Seurat de la Société des artistes indépendants dont il fut président, il est ami avec Victor Dupont, peintre fauve et vice-président du Salon.

Fils de commerçants d'Asnières, il perd son père très jeune. Esprit anticonformiste, Signac est adoré de sa mère qui respecte ses choix. Il quitte ainsi le lycée en 1880 pour se consacrer à une vie d'artiste. La même année, il peint à Montmartre et loue un atelier. En 1880, il rencontre Berthe Roblès, une cousine éloignée de Pissarro. Il l'épousera 10 ans plus tard.

Il commence à peindre en 1882 et se perfectionne seul sous l'influence des impressionnistes. Il devient ami de Georges Seurat en 1883-1884. Une constante de sa vie est le besoin d'évasion. Signac travaille avec Seurat et avec Pissarro, avec qui il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ». Il a été l’ami de Van Gogh peu avant le suicide de ce dernier.

1893 le pin de bonaventure

Il sympathise avec le symbolisme littéraire, surtout en Belgique. Il en retient plusieurs éléments, notamment l’idée d’une harmonie, à mi-chemin du paradis perdu de l’âge d’or et de l’utopie sociale, et l’ambition d’un art total. Sur ce dernier point, il est d’accord avec Hector Guimard, et il est à noter qu’il loge dans le Castel Béranger construit par ce dernier rue La Fontaine.

Dès 1888 il est attiré par les idées anarchistes. Il se lie d'amitié avec Jean Grave et collabore aux Temps Nouveaux à partir de 1896 à qui il fait don de quelques-unes de ses œuvres aux tombolas organisées pour aider financièrement le journal. En 1902 il donne des dessins pour Guerre-Militarisme, préfacé par Grave et illustré également par Maximilien Luce et Théophile Alexandre Steinlen. Il collabore également à l’Almanach du Père Peinard (1894-1899) de Émile Pouget.

Au cours des années 1890, il s’essaye à la grande peinture décorative, surtout pour un immense tableau, depuis 1938 propriété de la mairie de Montreuil, Au temps d’harmonie.

Signac se veut personnalité impartiale, au-dessus des écoles, ami des uns et des autres, souple et convivial, et devient président de la Société des artistes indépendants en 1908. La plupart des peintres importants font une sorte de pèlerinage chez Signac à Saint-Tropez (villa La Hune). Il est passionné par la mer et possède un petit yacht avec lequel il navigue le long des différentes côtes françaises. Après avoir eu une perspective plus ou moins socialisante au cours des années 1890, il engage son talent sur des paysages sans personnage, avec une palette de plus en plus libre et une grande passion des couleurs.

1906 nd de la garde

Il fut nommé peintre officiel de la Marine en 1915. À partir de 1913, il séjourne régulièrement à Antibes avec sa seconde épouse Jeanne Selmersheim-Desgranges, qui est peintre également. En 1915 leur naît une fille. Cette période est troublée pour Signac, car il vit très douloureusement la Première Guerre mondiale.

En 1929, il débute une série d’aquarelles des ports de France. Ce projet l’oblige à visiter de nombreuses régions côtières. En 1930, il loue une maison de pêcheur à Barfleur, à la rue Saint-Nicolas.

Il meurt en 1935, à l'âge de 71 ans, d'une longue maladie.

En haut à gauche : portrait de l'artiste par Georges Seurat.

D'après Wikipédia


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