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Pardonne-moi, Leonard Peacock de Matthew Quick

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique réalisée par EoleEole

:star: Pardonne-moi, Leonard Peacock de Matthew Quick

Pardonne-moi, Leonard Peacock de Matthew QuickNombre de pages : 315
Éditeur :  Robert Laffont
Date de sortie :  9 avril 2015
Collection :  R
Langue :  Français
ISBN-10:  2221157656
ISBN-13:  978-2221157657
Prix Éditeur :  16,90€
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

 » En plus du P-38, le flingue de mon grand-père, il y a quatre paquets, un pour chacun de mes amis. Je veux leur dire au revoir correctement. Je veux qu’ils gardent un souvenir de moi. Qu’ils sachent que je suis désolé d’avoir dû leur fausser compagnie. Qu’ils ne sont pas responsables de ce qui va se passer…  » Aujourd’hui, Leonard Peacock a dix-huit ans. C’est le jour qu’il a choisi pour tuer son ancien meilleur ami. Ensuite, il se suicidera. Plus tard, peut-être, il se dira que c’est OK, voire important, d’être différent. Mais pas aujourd’hui. « 

Mon Avis :

Tout ce livre se déroule sur une journée. Cette journée, c’est l’anniversaire de Leonard Peacock. Il a dix-huit ans, vit seul depuis que sa mère couche avec un styliste de New-York et projette de tuer son ex-ami Asher puis de se suicider. Pourquoi ? On va le découvrir au fil du livre. Et puis avant cela, il compte bien remettre cinq cadeaux aux rares personnes qui se préoccupent de lui afin de leur faire ses adieux.

Dès le début, on ressent toute la haine et le dégoût de Leonard pour le monde. On sent qu’il est déprimé, qu’il en veut à tout le monde : sa mère pour l’avoir abandonné, les gens parce qu’ils ne pensent pas à lui,… J’avoue que j’ai eu du mal avec le personnage de Leonard pendant une grande partie du livre. Je l’ai trouvé antipathique et il semblait se complaire dans sa colère. Puis, au fur et à mesure, on voit la profondeur de sa détresse, notamment à la fin, et ça m’a fait réfléchir à mes sentiments envers ce personnage. Je ne peux pas dire que je l’apprécie, mais tout du moins je le comprends. J’ai eu une impression de noirceur pendant tout le livre sauf à quelques rares endroits : les lettres du futur, écrites par des gens qui tiennent à lui dans le futur et lui disent de s’accrocher car il finira par être heureux. Ces lettres, ce sont des concentrés d’espoir qui éclairent un peu ce roman assez sombre. J’ai également apprécié que les raisons qui poussent Leonard à vouloir tuer Asher soient évoquées et juste esquissées, cela rajoute un peu de pudeur à ce roman qui n’hésite pas à mettre à nu l’âme humaine.

Pour autant, même si j’ai eu du mal avec le personnage principal, j’ai globalement bien aimé les personnages secondaires (en dehors de Lauren que je trouve assez hypocrite). J’ai notamment adoré le professeur d’holocauste (bizarre comme poste). C’est l’archétype du professeur que tout élève voudrait avoir. Un professeur qui donne à l’élève l’impression d’être unique, qui est là pour lui, qui sait maîtriser son cours,…

Je crois que c’est la fin du livre qui m’a marquée. Certes, tout le long du livre, je n’aimais pas le personnage mais je continuais à lire avec une fascination un peu malsaine, pour savoir si ce garçon allait vraiment tuer quelqu’un puis se suicider. Mais la fin m’a laissée pensive, retournée et silencieuse. Je ne sais même pas trop comment en parler. Je l’ai trouvée poignante, en tout cas la plus grande partie. Par contre, le dernier chapitre m’a déçue, j’ai trouvé qu’il était un peu trop vite envoyé.

En tout cas, ce roman m’aura marquée et je le conseille vivement, il apporte beaucoup psychologiquement parlant.

Très bon

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Chronique réalisée par EoleEole

:star: Pardonne-moi, Leonard Peacock de Matthew Quick

Pardonne-moi, Leonard Peacock de Matthew QuickNombre de pages : 315
Éditeur :  Robert Laffont
Date de sortie :  9 avril 2015
Collection :  R
Langue :  Français
ISBN-10:  2221157656
ISBN-13:  978-2221157657
Prix Éditeur :  16,90€
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

 » En plus du P-38, le flingue de mon grand-père, il y a quatre paquets, un pour chacun de mes amis. Je veux leur dire au revoir correctement. Je veux qu’ils gardent un souvenir de moi. Qu’ils sachent que je suis désolé d’avoir dû leur fausser compagnie. Qu’ils ne sont pas responsables de ce qui va se passer…  » Aujourd’hui, Leonard Peacock a dix-huit ans. C’est le jour qu’il a choisi pour tuer son ancien meilleur ami. Ensuite, il se suicidera. Plus tard, peut-être, il se dira que c’est OK, voire important, d’être différent. Mais pas aujourd’hui. « 

Mon Avis :

Tout ce livre se déroule sur une journée. Cette journée, c’est l’anniversaire de Leonard Peacock. Il a dix-huit ans, vit seul depuis que sa mère couche avec un styliste de New-York et projette de tuer son ex-ami Asher puis de se suicider. Pourquoi ? On va le découvrir au fil du livre. Et puis avant cela, il compte bien remettre cinq cadeaux aux rares personnes qui se préoccupent de lui afin de leur faire ses adieux.

Dès le début, on ressent toute la haine et le dégoût de Leonard pour le monde. On sent qu’il est déprimé, qu’il en veut à tout le monde : sa mère pour l’avoir abandonné, les gens parce qu’ils ne pensent pas à lui,… J’avoue que j’ai eu du mal avec le personnage de Leonard pendant une grande partie du livre. Je l’ai trouvé antipathique et il semblait se complaire dans sa colère. Puis, au fur et à mesure, on voit la profondeur de sa détresse, notamment à la fin, et ça m’a fait réfléchir à mes sentiments envers ce personnage. Je ne peux pas dire que je l’apprécie, mais tout du moins je le comprends. J’ai eu une impression de noirceur pendant tout le livre sauf à quelques rares endroits : les lettres du futur, écrites par des gens qui tiennent à lui dans le futur et lui disent de s’accrocher car il finira par être heureux. Ces lettres, ce sont des concentrés d’espoir qui éclairent un peu ce roman assez sombre. J’ai également apprécié que les raisons qui poussent Leonard à vouloir tuer Asher soient évoquées et juste esquissées, cela rajoute un peu de pudeur à ce roman qui n’hésite pas à mettre à nu l’âme humaine.

Pour autant, même si j’ai eu du mal avec le personnage principal, j’ai globalement bien aimé les personnages secondaires (en dehors de Lauren que je trouve assez hypocrite). J’ai notamment adoré le professeur d’holocauste (bizarre comme poste). C’est l’archétype du professeur que tout élève voudrait avoir. Un professeur qui donne à l’élève l’impression d’être unique, qui est là pour lui, qui sait maîtriser son cours,…

Je crois que c’est la fin du livre qui m’a marquée. Certes, tout le long du livre, je n’aimais pas le personnage mais je continuais à lire avec une fascination un peu malsaine, pour savoir si ce garçon allait vraiment tuer quelqu’un puis se suicider. Mais la fin m’a laissée pensive, retournée et silencieuse. Je ne sais même pas trop comment en parler. Je l’ai trouvée poignante, en tout cas la plus grande partie. Par contre, le dernier chapitre m’a déçue, j’ai trouvé qu’il était un peu trop vite envoyé.

En tout cas, ce roman m’aura marquée et je le conseille vivement, il apporte beaucoup psychologiquement parlant.

Très bon


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