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Cry freedom

Publié le 24 août 2015 par Montagnessavoie
Ni mer, ni montagne, hors sujet. Mais inévitable, cet article sur un film dont j’avais entendu parler depuis longtemps mais que je ne m’étais jamais trouvée à regarder. "Cry freedom", une plongée dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, des années 70 avec le récit de la rencontre entre Steve Biko, défenseur des libertés des noirs et Donald Woods, un journaliste soucieux de faire changer les choses. L’engagement de l’un, la curiosité de l’autre. Une relation qui se transforme en respect mutuel et en amitié complètement taboue à l’époque, dangereuse pour l’un comme pour l’autre, à une époque où le racisme d’état fait rage et où la police est le plus fidèle agent d’un gouvernement terroriste et assoiffé de vengeance contre ces noirs qui crient justice. Ayant été une grande fan de Johnny Clegg dès mes dix ans, je connaissais bien sûr le nom de Steve Biko et l’horreur de cette histoire. En voyant les premières images du film, j’ai pressenti que certaines scènes allaient être difficiles à soutenir du regard. Mais la réalité ne doit pas faire fermer les yeux. Il faut l’affronter en face. C’est notre histoire à tous. Très vite, la simplicité des dialogues, la justesse avec laquelle les acteurs interprètent leurs rôles et l’efficacité de l’écriture filmique font mouche. On reste scotché à l’écran pendant plus de deux heures, sans jamais cligner des yeux, fixé à cette histoire aussi cruelle que belle, aussi personnelle qu’universelle. Un pan de l’histoire trop souvent ignoré. Des figures emblématiques dont les discours et la vision du monde devraient être enseignés dans les écoles. Tout le contraire d’un appel au communautarisme. Juste la volonté farouche de voir naître un monde nouveau. Ici un article qui rend hommage à Donald Woods.

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