Le pénible choix du prénom

qui dit bébé dit aussi prénom, oui parlons un peu de ce choix. la décision de toute une vie (si on ne change pas). pour ma part, j'ai hérité d'un prénom slave pour rappeler que mon arrière grand-père maternel avait fui la russie, c'est pareil pour mes frères et soeur. je sais aussi que c'est mon papa qui a trouvé tatiana. mon prénom n'est pas répandu. je me souviens que d'une soirée où il y avait une autre demoiselle qui s'appelait comme moi. sinon, je n'ai pas eu de mal à l'accepter. et aujourd'hui, je trouve cela plutôt bien que je n'en croise pas à tous les coins de rues. tout du moins en europe occidentale parce quand je voyage vers l'est, la tendance s'inverse. peut-être qu'un jour les léa et emma laisseront place aux tatiana.

donc pour bébé, j'avais des idées et l'amoureux aussi. nous avions chacun nos prénoms favoris, certains sont communs et d'autres beaucoup moins. néanmoins, pour une fille, nous avions déjà arrêté le prénom depuis longtemps. contrairement au garçon, où là nous n'étions absolument pas d'accord. j'aime bien les prénoms anciens, l'amoureux un peu moins. puis en travaillant avec les enfants, certains sont exclus (mais c'est avec des comparaisons plus poussées aussi). il fallait nous mettre d'accord car nous avons une chance sur deux d'avoir un garçon ou une fille. 
trouver le prénom, nous rassurais aussi. on s'est dit que comme ça, nous n'aurons plus à nous en préoccuper. on est resté sur deux choix : un en cas d'un garçon et l'autre pour une fille. nous étions d'accord, on aime nos deux choix. et nous assumons nos choix ! certains nous déconseillent d'appeler notre enfant comme ça (merci à ceux qui savent de garder le secret). il faut dire que c'est assez original mais après les possibilités sont grandes (vous comprendrez sans doute en décembre). tandis que d'autres nous disent de faire comme nous voulons, après tout nous sommes les heureux parents.