En 1972, le grand maître américain devenait champion du monde en battant le champion russe Boris Spassky. Dans son film Le Prodige, le réalisateur Edward Zwick revient sur ce symbole de l’affrontement Est-Ouest !
Le Prodige raconte la carrière et la vie de l’américain Bobby Fischer qui devint champion du monde d’échecs en 1972 à Reykjavik, en détrônant le numéro un, Boris Spassky.
En 1949, à l’âge de six ans, un petit garçon apprend les règles du jeu en lisant le manuel d’initiation que sa soeur lui a offert pour le divertir. Son nom est Robert James Fischer mais dans le quartier de Brooklyn, à New York, où il vit, on l’appelle tout simplement Bobby.
La maîtrise du roi des jeux va devenir sa seule passion, son obsession. Champion des États-Unis à 14 ans, plus jeune grand maître de l’histoire à 15 ans, il va franchir toutes les étapes qui mènent au titre de champion du monde. Sa confrontation en 1972 contre le champion russe Boris Spassky reste le match du siècle. Il abat la montagne soviétique et atteint enfin à 29 ans le sommet de l’Olympe échiquéenne.
Alors que pour la première fois un joueur est adulé comme une rock star, il se retire. Atteint d’une forme rare de paranoïa qui se traduit notamment par une phobie des médias et des propos intolérables teintés d’anti-américanisme et d’antisémitisme, la deuxième partie de la vie de Fischer est une tragédie. Solitaire, coupé du monde, il meurt en 2008, en Islande, le lieu où il accomplit son plus grand exploit.
En 1963, Fischer devint champion des États-Unis en gagnant toutes ses parties. Une prouesse unique.
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