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Un dimanche au quai Branly

Publié le 11 septembre 2015 par Pralinerie @Pralinerie
Petit tour de rentrée au musée du Quai Branly pour aller voir L'inca et le conquistador. Bon, nous n'étions pas seuls... Mais nous avons bien pu profiter de cette exposition.  Figurine d'argent avec gobelet cérémoniel Construite sur l'opposition entre incas et conquistadors, elle fait le point sur les différentes expéditions de Francisco Pizarro et sur la situation politique de l'empire Inca à la veille de la conquête : écartelé entre deux factions rivales, l'une pour Atahualpa, l'autre pour Huascar, deux demi-frères ennemis, l'empire n'est pas au plus haut de sa puissance. Néanmoins, il oppose aux armes des espagnols le nombre des guerriers. Tout se joue sur des messages mal compris entre les deux peuples : les Espagnols arrivent en pays conquis et veulent prendre toutes les ressources présentes, les Incas pensent faire alliance avec les nouveaux venus. Le coup de jarnac vient de Pizarro qui fait Atahualpa prisonnier. Celui-ci tente d'acheter sa liberté contre des tonnes d'or et d'argent que se partage le clan de Pizarro, laissant d'autres conquistadors, notamment Almagro, de côté... Mais Atahualpa est tout de même exécuté pour trahison. L'empire Inca se disloque, l'alliance des conquistadors se grippe et se sépare en deux camps. Almagro est assassiné puis Pizarro. Bref, c'est sanglant ! Cette histoire est racontée par des cartes, des armes, des portraits et des objets quotidiens. En parallèle se construit la double ascendance du Pérou : histoire de l'or et de la violence, des indigènes et des espagnols. La scénographie nous fait passer d'un monde à l'autre et crée des liens entre les deux mondes. Une belle découverte sur un moment clé de la conquête. Nous avons profité de notre passage pour jeter une oeil à l'expo Tatoueurs, tatoués. Retraçant l'histoire du tatouage, cette expo propose ensuite un parcours à travers le monde. On explore les tendances américaines, européennes, océaniennes et asiatiques à travers des dessins, des photos, des bouts de peau (synthétique ou réelle)... Pas spécialement passionnés par le sujet, nous avons apprécié l'analyse historique, les premières marques d'intérêt à l'égard du tatouage mais les créations contemporaines nous ont moins marqués. Une expo riche et très documentée !

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