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Exposition « Petite » Alice Levêque Grand Prix ETPA 2015| Galerie Photon

Publié le 11 septembre 2015 par Philippe Cadu
Exposition « Petite » Alice Levêque Grand Prix ETPA 2015| Galerie PhotonDans le cadre du Festival ManifestOVernissage mardi 17 septembre à partir de 18h30 " Petite " Exposition « Petite » Alice Levêque Grand Prix ETPA 2015| Galerie Photon

du 17 septembre au 24 novembre

Exposition « Petite » Alice Levêque Grand Prix ETPA 2015| Galerie PhotonExposition : " C'est beau une ville la nuit "

Danser pour évacuer le geste, pour parler d'un sou­ve­nir de petite fille à tra­vers ce corps de femme. Retranscrire en images ces sen­sa­tions vis­cé­ra­les et impal­pa­bles autre­ment. De cette transe je sou­haite creu­ser l'ina­voua­ble.

Gale­rie PHOTON, 8 Rue du Pont Montaudran 31000 Toulouse‎ 05 61 62 44 95 http://www.labo-photon.fr/

VILLAGE MANIFESTO / COURS DILLON Vernissage vendredi 18 septembre, à 20:15

" Cette jeune pho­to­gra­phe n'a pas froid aux yeux. Quand le jour tombe et fait place à la nuit, c'est le moment qu'Alice Lévêque choi­sit pour ses erran­ces à tra­vers la ville. Son appa­reil en ban­dou­lière elle bat le pavé et s'appro­prie un ter­ri­toire nor­ma­le­ment à ces heures réservé aux hommes, tant il est notoire qu'une fois passé minuit les femmes sont rares à se ris­quer seules sur les trot­toirs de nos citées. Ces dan­gers elle les affronte. Ces hommes elle les voit venir, les croise, et sou­tient leur atten­tion quand ils la toi­sent, se retour­nent sur son pas­sage et qu'elle déclen­che à la sau­vette sur leurs ren­contres for­tui­tes. Échanges de regards plus ou moins pris en défaut qu'elle capte en une suite d'images-mou­ve­ments et met aux arrêts de l'image. Tout ici s'ins­crit dans la flui­dité des flous de bougé et des lentes obtu­ra­tions qui tra­dui­sent l'inquié­tante étrangeté de ces contacts visuels, de ces frô­le­ments de corps qui se cher­chent ou s'évitent. Alice Lévêque pro­vo­que pho­to­gra­phi­que­ment ces hommes qui pas­sent et qu'au sens propre son appa­reil dé-visage, dé-figure et dis­sout dans les lumiè­res chau­des rouge et jaunes de la ville électrique, la trans­for­mant en un grand bal masqué. "
Dominique Roux


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