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Mes garcons sont de retour - 5/10

Par Aelezig

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Un film de Scott Hicks (2009 - UK, Australie) avec Clive Owen, Nicholas McAnulty, George McKay, Laura Fraser, Emma Lung, Emma Booth, Alexandra Schepisi

L'histoire : Journaliste sportif, britannique, Joe s'est installé en Australie avec sa jeune femme Katy et leur petit garçon, Artie. Vie de rêve, auprès de la mer, maison de rêve dans les collines. Et puis Katy meurt. Dévasté, Joe, a bien du mal à gérer ce deuil et le petit Artie souffre, sans qu'il puisse l'aider. La grand-mère le prend chez elle. Joe se remet et vient récupérer Artie. Pas du genre autoritaire, Joe, très permissif, vit désormais avec Artie dans un joyeux capharnaüm, entre bataille de polochons et vaisselle sale qui s'accumule. Et puis s'annonce Harry, son fils adolescent, qu'il a eu de sa première union lorsqu'il habitait encore en Angleterre. Harry veut passer du temps avec son père... contre lequel il garde cependant une sérieuse rancune. Il va falloir que tout le monde s'apprivoise.

Mon avis : Le titre est hyper nul, même en anglais (The boys are back), ça ne donne pas envie, ça fait téléfilm ! Mais nous avons été attirés hier soir par ce film à cause de Clive Owen, et puis le nom de Scott Hicks me disait quelque chose. Mais ça sentait le mélo à plein nez. Or mon téléphone était en train de charger, et j'avais la flemme d'aller vérifier les critiques. 

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Mélo, ça l'est ! Pas larmoyant, le réalisateur évite de tomber dans la caricature, mais c'est quand même bien cliché, bien convenu, bien roudoudou. En plus j'ai trouvé que le bonhomme n'était guère sympathique : il a plaqué sa femme et son fils à Londres pour une jeune donzelle qu'il avait mise enceinte et sont partis en Australie, son pays à elle. Déjà c'est pas très cool de s'engager autant (grossesse) auprès d'une maîtresse alors qu'on n'a pas encore largué la première, mais se tirer à 17.000 km ! On sait déjà que le "droit de visite", c'est mort ! J'ai traîné cette "rancoeur" pendant tout le film ; et puis cette façon qu'il a de les élever dans un souk pareil ! Je comprends la mamie qui râle !!! Et le personnage de Laura qui apparaît rapidement dans sa vie : bon, OK, ils s'aiment d'amitié, mais vu la gentillesse et la beauté du personnage... on se doute bien comment ça finira, cette histoire. Or, ça m'a choquée : c'est trop tôt après la mort de sa femme de voir un personnage aussi craquant près de lui. Ca sème le trouble, la gêne, et ce n'est pas le but recherché. Donc inutile.

Entre la relation père et fils, et petit frère / grand frère, c'est au final cette dernière qui m'a le plus touchée.

Ceci étant le film reste joli à regarder, à cause du beau Clive, des gosses qui sont vraiment top, et des paysages sublimes australiens... 

Le réalisateur a le don pour faire de très jolis films, au niveau esthétique et portraits humains ; mais il y a toujours une petite fausse note, une incohérence, un truc qui ne fonctionne pas, un léger ennui qui plane, une question latente : "Mais où veut-il en venir ?". C'est ainsi que j'ai réagi pour La neige tombait sur les cèdres, et Coeurs perdus en Atlantide, très jolis, pas mauvais, mais laborieux quelque part. Il n'y a que Le goût de la vie que j'ai adoré, mais il s'agit du remake (réussi) d'une délicieuse comédie allemande, Chère Martha (2001) de Sandra Nettelbeck.

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Le film est inspiré d'une histoire vraie, et moi je dis : Et alors ? Quel besoin de raconter cette chose somme toute ordinaire, que bien des papas, veufs ou célibataires, ont connue ?

Pour ceux qui aiment les mélos, vous pouvez tenter le coup, mais c'est pas top de chez top. Les critiques sont dans l'ensemble plutôt dures.

Le film n'est pas sorti en salles en France. Je ne sais même pas comment Arte en a une copie, vu que je ne le trouve même pas en DVD... 


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