Amis du noir, laissez-moi vous expliquer pourquoi ce roman est noir… mais pas que.
Tout d’abord, parce qu’il se déroule en partie sur le continent noir : l’Afrique. L’Afrique du Sud en particulier où j’ai de nombreuses attaches, et que je connais bien (depuis 25 ans que j’y traîne mes guêtres).
Ensuite, parce que c’est d’un polar qu’il s’agit, avec une enquête, tout ça tout ça… mais un polar sans flic alcoolique, désabusé, voire dépressif.
Sans flic du tout d’ailleurs. Pas la queue d’un !
En fait, le héros du livre est une héroïne (une vraie hein, pas le dérivé de morphine frelaté de Pablo). Une rousse Afrikaner, activiste écolo, qui répond (même quand on l’appelle pas) au doux nom de Marie du Plessis (ouais, comme dans la dame aux camélias).
Elle est aidée dans cette aventure, plutôt musclée (et un peu « hot » parfois), par ses deux potes noirs (tiens on retrouve la couleur noire), Sonny et Dumi.
Bref, pour ce qui est de l’histoire, je vous laisse la découvrir, mais pour revenir à la couleur du bouquin, ben en fait il serait tout autant rouge. Rouge, car le sang coule à flot (ça faut avouer que j’ai pas mégoté sur le ketchup, bien que je n’en ai jamais bouffé, mon côté José Bové sûrement…).
Rouge aussi, car le continent africain est vraiment rouge, comme la terre qui le recouvre.
Et enfin rouge, car la collection des éditions ExAequo qui m’ont fait confiance pour la seconde fois, est la Collection Rouge.
Ben voilà, je me retire sur la pointe des pieds, et je vous laisse à vos lectures.
Merci de votre écoute.