Clémence Malvoisin est de retour.
Après avoir résolu, dans La conjuration des masques une ténébreuse affaire, pendant l’été 2010, alors que nos glorieux footballeurs écrivaient une piteuse page de l’histoire de la Coupe du monde, la commissaire de la brigade criminelle retarde de nouveau, deux ans plus tard, ses vacances pour enquêter sur la mort d’un brillant député, survenue dans des conditions suspectes.
Dominique Navitel, un parlementaire proche du Président de la République nouvellement élu, a été poussé sous une rame de métro, station Saint-François-Xavier, sur la ligne 13. Beaucoup de monde pouvait en vouloir à cet homme politique prometteur, qui multipliait les frasques extra conjugales et n’hésitait pas à dénoncer les dérives de personnages riches ou puissants. Le ministre de l’Intérieur charge la commissaire Clémence Malvoisin de débrouiller l’affaire, sans faire de vagues.
Son enquête l’obligera à remonter aux sources de sa propre famille, sur l’île de La Réunion, où un destin cruel avait une première fois frappé Navitel, enfant.
Voilà les ingrédients qui constituent la trame de Retour aux sources. Les magnifiques paysages de l’île de la Réunion, où je me rends régulièrement pour rendre visite à mes parents, servent de cadre à une partie de l’histoire. Le lecteur passera en quelques pages de la fraîcheur des couloirs du métro à la douceur émolliente des tropiques, 30 °C à l’ombre, une plage de sable fin au bord de l’océan indien et la barrière de corail en point de mire, il y a pire comme destination.
Mais la commissaire ne se laissera pas distraire. Elle saura dénouer les fils et démasquer… mais j’en ai déjà trop dit, la suite au premier chapitre.