Voici les titres lus :
L'oreille interne de Robert Silverberg
David Selig, Juif new-yorkais d'une quarantaine d'années, se considère comme un raté. Il est pourtant télépathe et pourrait profiter de ce don pour faire fortune, conquérir - et garder ! - les plus belles femmes... Mais non, rien à faire, il estime être un monstre tout juste bon à faire le nègre sur des devoirs d'étudiants, incapable de réussir sa vie. La dernière preuve en date : ce talent qu'il déteste tant, mais qui est finalement son seul lien avec le reste de l'humanité, est en train de le quitter ! Apeuré à l'idée de se retrouver seul avec lui même, Selig nous conte sa misérable existence. Grand roman psychologique, plein d'humour et de mélancolie, L'oreille interne est peut-être le plus beau livre de Robert Silverberg et à coup sûr un chef-d'œuvre de la science-fiction.Mon avis rapide :
Ce roman a été une lecture agréable et poétique. C'est une expérience de science-fiction finalement très légère, à partir du moment où l'on accepte le don télépathique du personnage, il n'y a rien de plus qui sorte du "réel". C'est avant tout l'histoire d'un homme qui cherche son identité, qu'il a construite par opposition à sa famille et par identification à son don. Quand celui-ci disparaît, que reste-t-il de l'homme qu'il était, et que devra-t-il faire de celui qu'il devient? C'est un roman très psychologique, que j'ai lu d'une traite, mais qui avec un mois de recul me laisse peu de souvenirs et d'impressions. J'ai aimé la lecture, mais pas mémorable, même si ce roman est incontestablement différent des romans du genre.
L'aube des dragons de Anne McCaffrey
RésuméL'amiral Benden a mis le vaisseau en orbite autour de la planète Pern. Et les futurs colons s'éveillent par milliers. Sorka était toute petite quand elle est montée dans l'astronef ; après quinze ans d'animation suspendue, elle n'a guère grandi. Les gens veulent mener une vie pastorale ; ce monde-là ne sera pas pollué. Très vite, ils se passeront de gouvernement ; chacun sera son propre maître, et tous vivront en harmonie. Mais on ne peut pas tout prévoir. Il y a des colons qui ne sont pas clairs. D'autres qui poussent la pureté si loin qu'ils ne songent qu'à se perdre dans la lande. Sean, le jeune Gitan, n'a pas oublié ses chevaux. Sorka ne sait pas encore qu'elle partagera ses rêves ; les premiers explorateurs n'ont pas senti les séismes, ils n'ont pas vu les nuages noirs. Mais quand Sorka et Sean assistent à l'éclosion des dragonets, Pern leur offre un charmant remède au malheur qui plane.