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Blas Music Pop de Vea Kaiser

Par Karine Simon @karine59630

Le 17/09/2015

Synopsis :

Féru d’érudition, Johannes parvient à quitter le village de Saint-Peter-sur-Anger, où la lecture est considérée comme un passe-temps hautement suspect, pour aller étudier en ville. Mais quand il rate son baccalauréat, le jeune homme doit retourner vivre chez ceux qu’il considère comme des barbares. Comble de l’horreur, ces derniers s’apprêtent à accueillir un club de football.

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524 pages

Les premières lignes :

Au commencement était une montagne, et l’on disputa âprement pour savoir si ces 1221 mètres constituaient réellement une montagne ou s’ils formaient un contrefort du glacier du Grand Sporzer. Ainsi que j’ai pu le vérifier de mes propres yeux, moi Johannes A. Irrwein, historiographe, successeur d’Herodote d’Halicarnasse et petit-fils du Docteur Johannes Gerlitzen, le redoutable glacier et le paisible mont de l’Anger, l’Angerberg, comme l’appellent ceux qui l’habitent, sont étroitement liés.

Mon avis :

Blas Music Pop est un livre étrange et surprenant, complètement différent de ce que j’ai pu lire auparavant. Mais la différence n’est pas nécessairement un mal, n’est-ce pas ? Alors qu’en ai-je pensé ?

Avant de vous donner mon avis, parlons tout d’abord un petit peu de l’histoire. Johannes (le grand-père) vit avec sa jeune épouse dans un village perdu dans la montagne (enfin, s’il s’agit bien d’une montagne). Ce village vit presque en totale autarcie, loin de tout, et c’est bien comme ça. Les habitants n’aiment pas les étrangers. Ils sont bien entre eux. Alors que la jeune épouse de Johannes commence à se sentir mal, lui aussi éprouve des symptômes étranges. Ils vont donc tous deux, consulter le médecin à la permanence mensuelle du village. L’épouse de Johannes se révélera enceinte de son premier enfant. Quant à ce dernier, il  s’avère qu’il souffre du ver solitaire.

Johannes complètement déboussolé d’imaginer un organisme vivant dans son corps, va commencer à faire des recherches sur le sujet. On pourrait le croire atteint de folie, mais en fait il est surtout pris d’une soif de connaissances, à tel point qu’il en délaissera sa femme qui accouchera sans lui, et qu’il quittera le domicile, et son village perdu dans la montagne pour aller à l’université et devenir médecin.

Johannes (le second) est le petit fils du précédent. Il suivra beaucoup son grand-père, et lui aussi voudra devenir un savant, et quelqu’un d’important.

 Alors vous pouvez déjà voir dans l’histoire que ce scénario sur le ver solitaire est déjà très original. Les personnages et l’écriture le sont tout autant.

Ce bouquin m’a laissé perplexe pendant une grande partie de ma lecture, presque les 2/3 je dirais. J’ai passé mon temps à osciller entre j’aime et j’aime pas, c’est marrant et je m’ennuie. Le problème c’est qu’à force de ne pas savoir, j’ai fini par me dire complètement, je n’aime pas.

Alors ce bouquin n’est pas un navet ! N’ayez aucune crainte, il y a de grandes qualités, son originalité, l’écriture minutieuse, et souvent originale également. Mais à force de faire dans l’originalité, malheureusement ça ne peut pas plaire à tout le monde.

Pour ma part, si j’ai aimé certains dialogues avec un langage assez « fleuri », j’ai aussi trouvé que ça avait le désavantage d’alourdir en quelques sortes la lecture et de la ralentir. Et comme en plus, j’ai trouvé l’intrigue centrale du roman lente à se mettre en place, c’est vraiment sur un sentiment plus que mitigé que j’ai refermé ce livre.

Cet avis n’est que mon ressenti, et même s’il est plutôt négatif, je vous encourage tout de même à le lire car les avis que j’ai pu lire à gauche ou à droite sont plutôt positifs.

Ce roman est disponible aux Editions Presses de la cité depuis septembre 2015.



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