Jour de deuil national pour le basket français.
Sortez vos mouchoirs tous les Menard et les connards.
Renoncez au sport et inscrivez-vous aux beaux arts.
La France a perdu en demi-finale de l'euro contre l'Espagne.
C'est quasiment une victoire parce qu'elle avait tout pour gagner mais elle a réussi tout de même à perdre. Il faut le faire !
C'est le savoir-faire à la française : Qui peut le plus peut le moins...
On dirait que le déclin est intimement lié à notre destin.
On rate le panier qu'il ne faut pas rater, on glisse au moment où il faut hisser notre niveau de jeu et on perd son sang froid contre un adversaire beaucoup plus adroit.
T.P... Tony Parker n'a rien pu faire. Il s'est fait tout petit, tout piti... inspirant la pitié plutôt que la crainte. C'est typique du héros tragique français qui loupe l'avant dernière marche ! Il était probablement affecté par quelque histoire de star qui lui a rendu cette partie dérisoire.
L'essence n'y était pas. Notre super héros n'a pas tenu le choc contre le Gasol espagnol plus déterminé que jamais à en découdre avec toute la nation française... qui cherche à fermer ses frontières sans avoir pris le soin d'assurer ses arrières.
Qui ne saute pas n'est pas français... français !
On a sauté... donc on est bien français...
Sans chauvinisme aucun, je persiste et signe qu'en France, nous ne savons pas perdre. Il nous manquera toujours ce je ne sais quoi et ce presque rien... qui font tant de bien...
Ce n'est pas la force de l'adversaire qui l'emporte sur nous mais notre faiblesse, notre vision à la baisse et notre basse quête d'une victoire sur les autres, que nous n'avons pas réussi à obtenir sur nous-mêmes.
Quand on ne sait pas perdre, il ne faut pas jouer parce qu'on ne gagnera jamais.
J'aurais préféré une correction beaucoup plus sévère, une tempête à cette pichenette qui a scellé notre défaite !