Vendredi 11 – Retour à Nancy - Port de plaisance pour assister au Livre sur la place, 37ième édition. Le premier salon littéraire de la rentrée.
10:30 On retrouve Pascale dans la queue pour la sélection des 1000 euros. Pascale est pré- sélectionnée. On assiste à l’émission de Nagui, La bande originale, bien mieux en public qu’à la radio. Invité Didier Decoin, toujours une anecdote à raconter. Jeu de 1000 en direct avec le même pingouin qui avait raté le super avec Pascale. Il rate encore le super.
On mange en vitesse pour voir le show de la baronne, Amélie Nothomb, toujours très drôle et sympathique. Balade au milieu des stands. 500 écrivains plus les fans, ça fait du monde sous la tente.
16:00 L’émission de Charline Vanhoenecker avec Philippe Claudel interviewé par Clara Dupont-Monod. Il vient de sortir un film et c’est l’écrivain régional, il est né à côté de Nancy. Il a du fond. Très bonne émission.
20 :15 Enregistrement de deux émissions du Masque et la Plume. Débats et controverses.
Livres : Délivrances, T. Morrison / La Terre qui penche, C. Martinez / L’autre Simenon, P. Roegiers / Petit piment, A. Mabanckou / La dernière nuit du Raïs, Y. Khadra / Les eaux troubles du mojito, P. Delerm.
Films : Marguerite...
Samedi 12 : Discussion avec JF Kahn sur le risque de se retrouver en 2017 avec Hollande, Sarko et Le Pen. Effrayante perspective. Du coup, j'y retourne pour lui poser d'autres questions...
78 ans aux prunes mais une pêche d’enfer notre JFK national. Chaque fois que quelqu’un passe vers son stand, il se lève et argumente avec véhémence. Que des bons souvenirs. Je lui achète son dernier opus « L’ineffaçable trahison » dans lequel il taille un costard à Hollande, le traître, et aussi à toute la classe politique y compris aux centristes. En plus, c’est bien écrit. Si j’ai le courage, j’en donnerais quelques extraits ici. Il m’interpelle : "Si il y a un deuxième tour Sarko-Le Pen, que faites-vous ?". Saleté de question ! Lui, il votera blanc.
Conférence de Jean Christophe Rufin, un autre hyperactif assez passionnant. Pour raison d’occupation de la salle on doit se farcir 20 minutes de Jean-Pierre Coffe, pontifiant, fatiguant, prétentieux.
19 :30 Bernard Pivot nous raconte « Les mots m’ont mangé » Le récit de la vie héroïque, navrante, loufoque mais glorieuse, d’un écrivain dévoré par les mots. Excellent spectacle. Drôle. Bien écrit. Bien « joué » par un Pivot toujours égal à lui-même (je sais, ce cliché n'est pas digne de moi mais tant pis).
Dimanche 13 : Départ pour la Belgique sous la pluie. Tant pis pour tous ces écrivains qu’on a pas rencontré. On reviendra sans doute.