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[Critique] Rattle That Lock : Une journée avec David Gilmour

Publié le 24 septembre 2015 par Linfotoutcourt

Le soleil réchauffe l'herbe rosée et verdoyante de la campagne de Cambridge. David Gilmour, sa guitare en bandoulière, regarde le monde s'éveiller. C'est par cette image d'Épinal que s'ouvre Rattle That Lock, quatrième album de l'ex guitariste de Pink Floyd. Il y évoque les différentes pensées et les sentiments qui nous traversent l'esprit au cours d'une journée que l'on désire ici sans fin.

A cette instrumentale habitée par les soli envoûtants de Monsieur Gilmour ( 5 AM), se succède Rattle That Lock qui doit sa mélodie entêtante au fameux jingle SNCF, mimique sonore réappropriée par David Gilmour qui en fait une pop song assez accrocheuse. Le train est en marche !

Les souvenirs resurgissent : la disparition de sa mère (la ballade folk Faces of Stone), celle de son ami Richard Wright (l'émouvant Boat Lies Waiting). On se change les idées avec des chansons plus légères quoiqu'un peu mélancoliques ( Dancing Right In Front of Me).

Le soir venu, l'ambiance est feutrée, on entends un petit air de jazz assez inhabituel de la part de David Gilmour, revêtant un costume de crooner convainquant ( The Girl in Yellow Dress). La journée s'achève comme elle a commencé : contemplant les étoiles, des images plein la tête.

Rattle That Lock de David Gilmour, sorti le 18 septembre 2015.


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