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Vacances trop mortelles

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir
Domeyne

La genèse de ce roman a débuté à l’automne 2012. J’avais l’idée générale (que je ne puis vous divulguer pour ne pas gâcher le suspense…) Mais le héros de ce polar, ce n’est ni Addamah, ni Manset : c’est un avion… un peu spécial !
Je suis un passionné d’aviation. Depuis toujours. Cela a commencé avec l’Histoire de l’aviation, la série de Daniel Costelle sur TF1 dans les années 1970, avec les BD Tanguy et Laverdure et Buck Danny, et a culminé avec mon baptême de l’air, en décembre 1981 : vingt heures de vol sur Boeing 747 et Douglas DC10 vers la Polynésie… Excusez du peu !
Et donc, je voulais, depuis longtemps, écrire un roman où les avions tiendraient la vedette. Et j’ai écrit… deux romans (qui se suivent, mais peuvent être lus indépendamment) : Vacances trop mortelles et Casting d’enfer.
Le roman s’est d’abord appelé Opération Manta ; ça faisait trop Tanguy et Laverdure, précisément… Puis Vacances mortelles ou Vacances fatales, mais c’est déjà pris ! Enfin, j’ai déposé le titre : Vacances trop mortelles. Ouf !

J’ai créé pour l’occasion le personnage de Vera Cruser. Elle est née d’une saynète entre Mareva, la compagne du commissaire Addamah, et sa bookeuse de chez KBI, une agence de mannequins, saynète assez drôle… Vera Cruser est librement inspirée du personnage de la bookeuse du film Fleur du désert jouée par Juliet Stevenson. Puis Vera Cruser a pris son envol méphitique… Elle est devenue Autrichienne ; lesbienne ; et amoureuse de Mareva…

Outre Vera Cruser, j’ai créé pour l’occasion de nombreux personnages, souvent caricaturaux : pour l’enquête américaine, deux flics du LAPD, Garry Lausch et Brandon Caselli, deux gros nazes ricains, et deux agents du FBI, Walter Raleigh (un Noir très politiquement correct) et Keisha Waldon (une profileuse bien coincée)… Pour la partie espionnage, Coppélia Solal, en qui on reconnaîtra la James Bond Girl par excellence, et Aaron Schwartzfeld, archétype des services « action »… Enfin, deux méchants gratinés, paranoïaques et ultra-nationalistes, donc, Morgan J. Hayder et Howard M. Buggle-Thorpe.
On est en plein cliché bien sûr, mais c’est voulu : j’ai souhaité que ce soit drôle. Les lecteurs diront si j’y suis parvenu.

Ce roman est aussi un clin d’œil à Michael Connelly est son héros récurrent Harry Bosch : Garry Lausch est son avatar : le flic solitaire, macho et décontracté qui enquête en marge et se fout de la hiérarchie. Foutraque, ironique, drôle, au final, Vacances trop mortelles se lit comme un pastiche, quelque part entre Ian Fleming, Robert Crais et Michael Connelly (en toute modestie)…


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