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L’ABCdaire de deux nanas fondues de ….Lebel

Par Anneju71 @LesMotordus

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Les 2 nanas sont de retour !! Les motordus d’Anne-Ju et Collectif Polar sont heureuses de vous retrouver pour cette nouvelle lecture commune. Le choix s’est porté sur :

téléchargement (10)

Edition: Marabout

Prix : 19,90€

Pages : 384

Résumé :

9 novembre, cimetière du Montparnasse. Le capitaine Mehrlicht assiste, en compagnie de son équipe, aux obsèques de son meilleur ami, Jacques Morel. Quelques heures plus tard, il se retrouve dans le bureau d’un notaire qui lui remet, comme « héritage », une enveloppe contenant un diamant brut. Il s’agit de l’un des yeux d’une statue africaine, le Gardien des Esprits, dérobée dix ans auparavant lors du déménagement du Musée des arts africains et océaniens, que Jacques avait supervisé, et recherchée depuis par la « Police de l’Art ». Merlicht prend un congé et son équipe se retrouve sous le commandement du capitaine Cuvier, un type imbuvable aux multiples casseroles, quand les inspecteurs Latour et Dossantos sont appelés sur la scène de l’apparent suicide d’un retraité. Quelques heures plus tard, ils assistent impuissants à la défenestration d’une femme qui, se sentant menacée, avait demandé la protection de la police. Les deux « suicidés » avaient un point commun : ils travaillaient ensemble au MAOO lors de son déménagement. Ces événements marquent le début de 48 heures de folie qui vont entraîner Mehrlicht et son équipe dans une course contre la montre, sur la piste de meurtriers dont la cruauté et la détermination trouvent leur origine dans leur passé de légionnaires. Une enquête sous haute tension, dans laquelle débordent la fureur et les échos des conflits qui bouleversent le monde en ce début de XXIe siècle.

Notre avis :

Pour cette chronique, on a voulu faire quelque chose de différent. Pour notre 1ère  LC, on se testait mais là on pense avoir quelque chose de sympa à vous proposer : un ABCdaire (oui on sait que ce n’est pas la bonne orthographe mais on est folle, on invente des mots ;-)).

Le principe :

Un ADCdaire : 26 lettres

13 lettres chacune choisies au hasard

13 lettres pour 13 mots qui pour nous définissent quelque chose du roman.

Ensuite, nous mettons les 26 mots ainsi rassemblés en commun et nous y apportons l’une et l’autre notre petite explication.

Pas simple de parler d’un roman à partir d’un mot choisi par une autre personne. Pas simple mais très amusant.

Et pour plus de partage encore chacune d’entre nous ne gardera que 7 lettres donc 7 mots qu’elle avait au départ pour sa chronique. Les 6 lettres et mots correspondants restant, elle les offrira à sa partenaire qui se chargera de les publier.

Chaque chronique disposera de 13 mots, 7 des siens et 6 empruntés dans la liste de son binôme. Mais au totale chacune aura 26 définitions.

Vous nous suivez toujours là ?

Bon…

Un exemple ça sera plus clair !

Anne-Ju a les lettres H, I,J,K,L,M,N,Q,R,S,T,W,Y = 13 lettres

Les lettres H,J,L,Q,S,W etY ont été définies par les deux nanas et seront publiées dans la chronique d’Anne-Ju.

Les autres lettres restantes (I,K,M,N,R,T)  Anne-Ju a choisi les mots mais ces lettres ne seront pas publiées dans la chronique d’Anne-Ju mais de Geneviève. Vous nous suivez toujours ? Si vous avez bien compris, Anne-Ju va se retrouver avec 6 lettres dont Geneviève a choisi les mots…..Oulala je sens que vous êtes perdus !

Bref pour lire l’abécédaire complet, vous allez devoir jongler avec nos deux blogs. 26 lettres, 13 lettres chacune. Là vous vous dîtes que l’on a grave cogité, euh oui on vous confirme ;-)

Alors, nous espérons que cela va vous plaire autant qu’à nous !

Bonne lecture à tous.

Les mots choisis par Geneviève de Collectif polar :

C comme Corrompu : 

GVL : Et oui dans la police aussi on trouve des personnes pas très catholiques. Pas forcément des ripoux mais des incompétents ou des personnes avides de reconnaissances et de pouvoir. Ce qui parfois leur fait dépasser la ligne blanche ou prendre les mauvaises décisions.

AJ : On voit que beaucoup de gens sont corrompus dans ce troisième opus. Alors après ce n’est pas toujours volontaire ce qui amène la lectrice que je suis à me dire « aurais-je fait pareil ? Pour l’amour de l’Art. »

D comme Diabolique :

GVL : Diabolique, l’auteur sous ses airs de gentil garçon ne le serait-il pas un peu. Car me direz-vous où va-t-il chercher tous cela. Et nous donner à lire toutes ses horreurs.

AJ : Ah mot bien choisi Geneviève ! L’empoisonneuse était déjà assez diabolique et là j’avoue qu’on a bien été servi. Je me pose la même question que toi, Nicolas Lebel, êtes-vous diabolique ? Certainement un peu pour nous rendre accro à vos livres.

F comme Fleur du mal :

GVL : L’onirisme de l’auteur n’est plus à démontrer mais maintenant on comprend mieux pourquoi et surtout, il nous donne quelques indices en prenant pour trame la poésie et les vers de Baudelaire qu’il sème à chaque début de chapitres. Les fleurs du Mal comme support de l’énigme, moi je dis chapeau. Et  sur moi, ça a parfaitement fonctionné puisque j’ai ressorti mon exemplaire et relu la poésie du petit prince des poètes.

AJ : Un auteur que j’apprécie beaucoup. Les Fleurs de Mal est un livre que j’ai beaucoup lu..Mon édition est vieille et je l’adore. J’ai aussi ressorti mon exemplaire et je l’ai feuillé au hasard. On est vraiment sur la même longueur d’onde Geneviève.

O comme  Œuvre d’Art :

GVL : C’est le vol et le trafic d’œuvres d’art qui sert de prétexte à ce nouvel opus des aventures du capitaine Mehrlich. Et L’auteur a parfaitement potassé son sujet, et nous embarque dans la vie des musées parisiens,  principalement dans l’ancien musée de la porte Dorée des arts d’Afrique et d’Océanie et le tout nouveau Musée du Quai Branly. Un petit clin d’œil au passage à nos ambitions colonialistes.

AJ : Après les livres anciens, on passe à l’art africain. Une envie d’aller flâner dans les allées de ce musée dès mon prochain voyage à Paris. J’adore le fait de toutes ces recherches et ces détails, j’en apprends à chaque opus.

P comme  Personnages :

GVL : On retrouve ici avec un plaisir non dissimulé toute la bande au capitaine Mehrlich. La vie de ces policiers du commissariats de XIIe confronté le plus souvent au tracas du quotidien de leur concitoyens et de temps à autres devant se transformer en super flics face à la super-criminalité.

AJ : Quelle bande de sacrés personnages ! hauts en couleur, attachants …Je me dis que ça va être difficile un jour de ne plus les retrouver. On les voit évoluer, on rentre un peu plus dans leur intimité. Bref, on vit avec eux.

U comme Ubuesque :

GVL : C’est comme cela que je vois le personnage du méchant dans cet ouvrage. Un despote, cruel et cynique prête à toutes les bassesses sans être pour autant grotesque ou caricatural.

AJ : Bravo Geneviève pour ce mot !! Je ne le connaissais même pas ! Comme quoi cette chronique nous en apprend beaucoup. Adjectif très bien choisi. Comme je disais, le méchant se croit dans un jeu vidéo, un « No life », complètement déconnecté de la réalité. Un jeu de gueguerre en plein Paris..Bah oui normal …pour lui !

Les mots choisis par Anne-Ju des Motordus d’Anne-Ju:

H comme Histoire :

AJ  :Alors il y a l’histoire en elle-même du roman qui pour moi tient la route et est vraiment passionnante. On y a tous les éléments du polar qui sait te tenir en haleine. Mais il y a aussi l’Histoire avec un grand H car comme dans les 2 précédents volets, on apprend encore beaucoup de choses.

GVL :On sent que l’auteur aime nous raconter des histoires, il a l’art du conteur. D’un petit rien il nous construit un véritable univers. Et on suit ses mots avec un engouement gourmand.

J comme Jeu :

AJ :Dans ce 3ème opus, il y a plusieurs jeux : une piste au trésor, le jeu du gendarme et du voleur et celui du chat et de la souris. Une vraie récré ce 3ème opus.

GVL: J’adore jouer, et ici le lecteur devient joueur, surtout que Nicolas Lebel a aussi pris le parti de dissimuler derrière le nom de certains personnages l’anagramme d’un de ses condisciples. Et c’est avec bonheur que l’on tente de reconnaître tel ou tel auteur de polar que l’on a pu côtoyer lors de salon et festival. ET bonus à la toute fin du livre, il y a une énigme chiffrée.

AJ : J’avoue là je patauge ;-) moi aussi !!!!

L comme Lebel :

AJ : Eh oui, je ne me voyais pas parler de ce cher Nicolas Lebel (l’auteur, vous avez bien suivi). Que dire de lui ? Charmant, agréable, abordable. Mon coup de cœur de SMEP 2015 (pfff je me répète eh bien oui !!). Il est à l’écoute de ses lecteurs, très présent sur les réseaux sociaux, dans les salons où il adore partir à la rencontre de ses lecteurs. C’est ce que j’appelle une belle personne.

GVL : Lebel, ah Nicolas il faut que je te raconte une anecdote : Sur la base de données qui nous sert de fichier de travail, ta biographie n’était autre que celle d’un autre Nicolas Lebel , tu sais l’inventeur du fusil éponyme. Du coup tu étais né en 1838, je crois. Pour un jeune auteur de polar…

Mais ne t’inquiète pas Nicolas, nos bibliothécaires  ont fait pire, Ils ont accordé la bibliographie d’un tueur en série américain à un auteur journaliste anglais. Bon, là l’époque était sensiblement la même, lol ;-).

Q comme Question :

AJ : Pourquoi ? Comment ? Qui ? Des questions qui reviennent souvent dans les polars et que Merlich et son équipe se posent souvent. Est-ce les bonnes questions ? En tout cas, l’auteur nous les pose aussi…On est comme ses héros, on est à leur place et on mène l’enquête. J’adore ça..J’en suis accro.

GVL : Au-delà de l’enquête, au-delà de l’action, les polars de Nicolas lebel sont bels et biens ancrés dans l’actualité et reflètent parfaitement les questions sociales du moment.

S comme Slogan:

AJ : Je suis séduite aussi bien par le style de Nicolas Lebel, que ses lieux, ses personnages, ses intrigues. Et voilà mon slogan que j’aime proclamer haut et fort :  « Adoptez Lebel, la vie n’en sera que plus belle. »

GVL : Ce slogan me va parfaitement, je m’en vais en faire le mien : « Adoptez lebel, la vie n’en sera que plus belle » J’aime bien aussi ce néologisme que j’adopte aussi « se Lebeliser »

AJ : Ce slogan est validé ;-). Nicolas Lebel, je te prépare des affiches pour tes prochains salons ;-).

W comme Week end :

AJ : Les 3 opus de Nicolas Lebel se lisent chacun le temps d’un week end. Un week end avec toute cette équipe, c’est quand très agréable. Alors si vous n’avez rien de prévu les prochains weekends, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

GVL : Week-end c’est le temps qu’il n’aura fallu pour vous livrer cette chronique.

Y comme Yoga :

AJ : Une discipline que je conseille vivement à toute l’équipe après ces 3 opus, ces 3 affaires qui les a fait courir dans tout Paris voir même en province. .-)

GVL :Yoga, moi j’attendais plutôt Yoda cher petit Padawan ; pardon je m’égare et cette private joke entre Anne Ju et moi ne doit pas vous distraire, restez bien concentrer sur l’essentiel : Les livres de Nicolas Lebel !

Voilà pour ma partie, pour les autres lettres et donc autres mots, je vous invite à vous rendre sur le blog de l’autre nana, en cliquant sur : Collectif Polar.

On espère vous avoir donné envie d’adopter le style Lebel ;-).

Nicolas Lebel

Moi c’est fait ;-)

Geneviève, on s’éclate vraiment bien à faire se triturer les méninges pour nos chroniques. J’adore notre binôme ! Longue vie à lui !!!!!!!


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