"Le vieux P'ang n'a besoin de rien en ce monde:
tout est vide pour lui, il n'a même pas un siège,
car le Vide absolu règne dans sa maison;
quel vide en effet, quand il n'y a aucun trésor!
Quand le soleil est levé, il marche par le Vide,
quand le soleil se couche, il s'endort dans le VIde;
assis dans le Vide il chante des chants vides.
N'ayez surprise d'un Vide si bien vide,
car le Vide est le siège de tous les Bouddhas;
car le Vide n'est pas compris par les hommes de ce monde
mais le Vide est le vrai trésor."
P'ang, maitre zen en Chine, 9ème siècle