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Poutine et la vermine

Publié le 02 octobre 2015 par Le Journal De Personne
La Russie voit rouge. Elle tire sur tout ce qui bouge. Pas de distinguo entre les déglingos.
L'opposition chaotique ne vaut guère plus que l'État soit disant islamique.
Les rebelles et les faux rebelles dans la même poubelle.
C'est imparable comme argument : tous les excréments sont exécrables, pour les éliminer il faut tirer plus d'une fois la chasse d'eau parce qu'ils sont infiltrés par des toxines qui ne sont pas biodégradables.
Et si les frappes aériennes ne sont pas toujours chirurgicales, c'est pour débarrasser les syriens de souche du stade anal imposé ou composé par une coalition internationale.
C'est la marque de fabrique de Poutine : s'attaquer au préfabriqué. Il n'y a pas de tri à faire entre faux et mauvais syriens... il faut faire feu de toutes ces profession de Foi, parce que le pays, la Syrie est en danger depuis qu'on l'a transformé en champ de bataille par une bande de racailles.
Et le monde dit libre nous livre chaque jour un nouveau coup de théâtre pour que sa plus vaste comédie passe inaperçue.
Entre l'erreur et l'horreur, Poutine a choisi de faire d'une pierre deux coups et d'en finir avec les deux revers de la médaille.
Et contrairement à ce que l'on raconte, ce n'est pas le roi opposé à son peuple qu'il remonte sur le trône, mais le peuple-roi c'est à dire tous les syriens qui le soutiennent et qui sont encore plus royalistes que le roi.
On nous dit qu'ils sont minoritaires. Qu'est-ce qu'on en sait ? Et quand bien même ce serait le cas, c'est aux syriens de concevoir et de réaliser leur coup d'État.
Et si les alliés continuent de s'y opposer comme ils le font avec leurs agents troubles, ils finiront eux aussi, par mordre la poussière du désert syrien.
Poutine vient de remporter une première victoire sur le terrain en frappant de plein fouet les deux monstres sacrés de l'actualité : Le terrorisme et l'impérialisme.
Le premier parce qu'il croit que ses valeurs sont vraies et le second parce qu'il croit que ses vérités ont une plus grande valeur.
Et Poutine, lui, qu'est-ce qu'il croit ?
Il ne croit ni à la valeur, ni à la vérité... dans un monde où tout se vaut, rien n'est vrai désormais.

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