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The book of Ivy, tome 1. Amy Engel

Par Nelcie @celinelcie

The book of Ivy… Au début, quand ça popularité à débuté, je n’étais que moyennement tentée. Le synopsis m’avait l’air sympa, mais ça s’arrêtait là. Disons que je l’avais rangé dans la catégorie « à lire un jour, si l’occasion de présente ». Ouais, j’avais plein de lectures à faire passer en priorité. Et puis, j’ai lu quelques avis positifs qui m’ont donnés envie de l’intéresser de plus près à ce roman. A force, j’ai eu envie de le mettre dans mes lectures prioritaires, et donc de forcer l’occasion de le lire. C’est grâce à une amie, qui me l’a prêté, que l’occasion est arrivée.

The book of Ivy, tome 1. Amy Engel

Synopsis

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.

Mon avis

Euh… Oui mais non !
Non, cet article ne sera pas un énième éloge au formidable roman que The book of Ivy. Parce que je ne l’ai pas trouvé formidable, tout simplement.

Entendons-nous bien, je n’ai pas totalement détesté ce roman, et j’ai lu pire. Mais j’avoue que j’ai sincèrement du mal à comprendre l’engouement qu’il a pu et peut encore susciter…
Bon, j’avoue qu’en matière de dystopie, je suis assez, pardon, très compliquée. Et jusqu’ici, peu de romans ont vraiment trouvés grâce à mes yeux. Bref, revenons à Ivy.

Dès le départ, l’auteure nous met au cœur des événements, et ça c’est une bonne chose. On se retrouve parachuté dans l’histoire, aux côtés d’Ivy, qui va devoir se marier contre son gré, et tuer son mari. Tout ça pour une histoire de pouvoir. Mais évidemment, tout ne va pas se passer comme prévu, et Ivy va devoir faire des choix parfois bien compliqués. En même temps, quand t’as un époux beau comme un dieu, tendre, attentionné, compréhensif, calme… tu n’as pas trop envie de t’en séparer ^^.

L’idée de départ est intéressante, et personnellement je m’attendais à lire un roman alliant stratégie politique et histoire d’amour entre Ivy et Bishop. Le problème, c’est qu’on a surtout l’histoire d’amour, qui d’ailleurs m’a pas mal ennuyée à diverses reprises. Arrivée à la moitié du livre, je commençais à m’ennuyer et attendais impatiemment que l’action veuille se mettre en place. Ok, au début du livre, j’ai apprécié de me retrouver au centre des événements, mais au bout d’un moment, j’aurais bien voulu que ces fameux événements avancent un peu, bougent, qu’il se passe autre chose que « mais comment va évoluer la relation entre Ivy et Bishop ? ». Cela ne m’aurait pas dérangé si elle s’était greffée sur un fond géopolitique plus approfondi, mais non. J’ai trouvé qu’il manquait beaucoup d’arguments concernant le monde dans lequel veut nous emmener l’auteure. Nous avons bien quelques informations, mais trop peu à mon goût. Sincèrement, j’ai eu l’impression que l’auteure a construit son histoire sur le moment présent, sans s’inquiéter réellement du passé de ses personnages et du lieu de l’action, et pour moi, cela se ressent dans le récit.

Pour le coup, Ivy, qui aurait pu être un personnage intéressant et plein du surprises, quand on sait le rôle qui lui est attribué et les difficultés qu’elle va rencontrer, s’avère être une jeune fille presque banale, dont le seul intérêt serait l’évolution de son histoire d’amour avec Bishop. Quand à Bishop… mais quelle idée d’en faire un mec si parfait ? Alors oui, le fait qu’il s’oppose au système, qu’il remette en question la politique de son propre père fait de lui un garçon courageux, un garçon qui pense par lui-même et ose défier les règles. Mais je ne sais pas.. il a ce truc de trop-parfait qui me dérange.

Si la deuxième partie du roman est un peu plus complexe et parle plus de tenant et aboutissants de la mission d’Ivy, bah j’ai trouvé que ce n’était pas follichon non plus. Et surtout, j’ai été frustrée par le fait que tout semblait se résoudre trop facilement. Pour moi, ça manquait de questions ouvertes, et c’est bien dommage.
Malgré tout, je dois admettre que la fin est plus qu’intéressante. Il y a un rebondissement, que je ne qualifierais pas de totalement inattendu, mais qui a au moins le mérite de bousculer quelques idées que je me suis forgée sur le roman. Alors, malgré cet avis plutôt négatif, il n’est pas impossible que je lise la suite. Ne serait-ce que pour savoir si cette fin augure une meilleure suite, plus intéressante, mieux construite.


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