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Où est l’exactitude ?

Publié le 07 octobre 2015 par Le Journal De Personne
Qu'il soit réel ou virtuel, le monde des êtres et des belles lettres se divise en deux.
Il y a d'un côté ceux qui marquent des points, les buteurs.
Et de l'autre, ceux qui comptent les points, les butés... à prendre au propre comme au figuré... Zemmour, Onfray, Finkielkraut...
Il faut se plier en quatre pour participer à leur funeste pièce de théâtre.
Un drame qui se joue, chaque jour à la jointure d'un monde qui disparaît et d'un autre qui apparaît ou voit le jour.
Avec deux paradoxes à la clé :
Ce ne sont pas ceux qui marquent, mais ceux qui comptent les points qui dramatisent... qui se démarquent ou se font remarquer.
Autre paradoxe : ce ne sont pas les auteurs qui provoquent le drame mais les commentateurs... ceux qui l'invoquent ou le révoquent.
Ce n'est plus l'action qui prime mais la réaction. On abandonne le champ au profit du contre-champ.
Le renversement est bouleversement : ce n'est plus la cause qui est retenue mais l'effet... le REFLET sur nos écrans et nos miroirs réfléchissants.
Ce qui nous émeut l'emporte sur ce qui nous meut. On sacrifie la tête, on sanctifie la queue. La passivité prend le pas sur l'activité. Le passé composé sur le passé simple. L'émotivité sur la créativité. L'anxiété sur la gaité.
On oublie les acteurs, on ne se souvient que des couleurs, des odeurs, des senteurs.
Parce que ce n'est jamais gagné. Les perdants nous font perdre notre temps, notre argent, notre raison.
Ils sont perdus et cherchent à nous perdre, à nous faire perdre en agitant d'épouvantables épouvantails, en exhibant de fausses raisons et en ouvrant des portes qui n'ouvrent sur rien... sur rien d'autre que sur eux-mêmes.
La pensée de notre défaite, qu'ils publient n'est en fait que la défaite de la pensée... voici... voilà l'exacte exactitude de cette littérature déficitaire et anti-salutaire : Éric Zemmour, Michel Onfray ou Alain Finkielkraut... du plus petit au plus grand...
Pour les nuls, disons qu'ils sont de la même race que Nadine Morano.
C'est avec cette charnière centrale que nous encaisserons le plus grands nombre de buts...
Et ce n'est pas une offense que de déclarer qu'ils constituent notre pire défense. Avec eux, c'est perdu d'avance !

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