Depuis le départ du général Toufik, Benflis a disparu

Ceux que la presse algérienne présente comme des leaders de l’opposition politique en Algérie n’ont pas donné signe de vie depuis le départ du général Toufik, le désormais ex-patron des services secrets.

Benflis ne s’est pas manifesté depuis. Mokri aussi. Leur protecteur, ou bien leur patron, n’est plus là. Sofiane Djilali est allé chercher de l’aider chez Zeroual, le père de la plus grande fraude électorale en 1997 que l’Algérie n’ait jamais connu. Quant aux RCD, il a trouvé refuge chez les siens à Tizi Wezzu, en appellant à une marche dernièrement au niveau de cette ville.

Pour les autres partis microscopiques qui composent  cette soit disant opposition politique, ils se sont tout simplement évaporés dans la nature. Le départ de Toufik a sonné le glas de la coordination dites d’opposition et de transition. La presse algérienne ne parle plus d’eux. Pourtant, y a quelques jours seulement, le Hamas, Benflis, RCD, Sofiane Djilali faisaient quotidiennement les unes des journaux. Ces formations politiques, qui étaient toutes au pouvoir et avec Bouteflika un moment donné, y compris le RCD bien évidement, se sont éclipsées subitement d’abord du paysage médiatique puis tout simplement du terrain.

Plus de réunions pour la Coordination Nationale de la Transition Démocratique. Toufik n’est plus là. Ce qui renseigne que ces partis ne faisaient pas de l’opposition. Ils sont à la solde d’un clan du régime. En d’autres termes, l’opposition politique en Algérie n’existe pas. C’était de la poudre aux yeux.

Sur le plan politique, c’est le retour à la case départ. Le parti unique, ou plutôt le clan unique,  est seule aux commandes. Les autres partis qui ont été roulés par le général Toufik, dans l’espoir de contrer le clan de Bouteflika, n’ont qu’à chercher un autre « patron » au sein de l’armée ou rejoindre carrément leurs postes au sein du gouvernement comme au bon vieux temps.

Lounès B

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