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[Critique] Les Deux amis ont bobo au cœur

Publié le 11 octobre 2015 par Linfotoutcourt

Après Petit Tailleur, un moyen-métrage (que cette appellation est laide) oubliable, Louis Garrel passe une nouvelle fois derrière la caméra pour son premier long-métrage sobrement intitulé Les Deux amis. Dans ce triangle amoureux à la Jules et Jim, il se met en scène au côté du trublion Vincent Macaigne et de la troublante Golshifteh Farahani.

Puisant son inspiration dans Les caprices de Marianne de Musset et du cinéma populaire français des années 70 (de Truffaut à Claude Pinoteau), Louis Garrel nous rend une copie correcte, soignée et sans débordement. Par conséquent, on se trouve à la fois admiratif et agacé devant cet objet cinématographique, qui dans le fond, n'a pas une si grande prétention. On reconnait la patte " subtile " d'Honoré à l'écriture -grande faiblesse du film- et on aurait aimé que Garrel s'en émancipe pour de bon. Au moins on nous épargne les chansonnettes d'Alex Beaupain.

Sans prendre de grands risques, Louis Garrel s'en sort plutôt bien, et son duo juvénile avec Vincent Macaigne a le mérite de nous divertir pendant 1h40.

Les Deux amis est actuellement sur les écrans depuis le 23 septembre 2015.


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