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Exposition « Paisajes Subversivos » Marcos Avila Forero au CAIRN | Digne

Publié le 11 octobre 2015 par Philippe Cadu
http://musee-gassendi.org/Exposition « Paisajes Subversivos » Marcos Avila Forero  au CAIRN | Digne

Du 19 octobre - 30 novembre 2015

Vernissage vendredi 16 octobre à 18h

Le CAIRN Centre d'art présente du 19 octobre au 30 novembre 2015 l'exposition Paisajes Subversivos (" Paysages Subversifs ") de l'artiste colombien Marcos Avila Forero. Au delà de son pays d'origine, c'est également en Corée du Sud, au Maroc et en France où il vit depuis quinze ans que l'artiste a entrepris ses projets et recherches. Son implication dans les luttes sociales et dans d'autres problématiques géopolitiques tels que les mouvements de populations et les déplacements culturels qui en découlent conditionne l'ensemble de son travail. Ainsi, ses œuvres se retrouvent parfois être le prisme de combats menés par des groupes d'individus à travers le monde. Ici, dans l'espace du CAIRN, six œuvres sont présentées. Trois d'entres elles évoquent la Colombie : À San Vicente, un entraînement (2010), À Tarapoto, un manati (2011) et Estenopeicas rurales (2015). Les trois autres : Cayuco (2010), Colina 266 (2015), et Estenopéicas rurales - Le Poil (2015) ont été respectivement produites à la frontière entre le Maroc et l'Algérie ; à la frontière des deux Corées ; et enfin en France, près de Digne, sur le site de l'ancien village du Poil, à proximité de Majastres.

Exposition « Paisajes Subversivos » Marcos Avila Forero  au CAIRN | Digne
À seulement 32 ans, Marcos Avila Forero passionne par l'inventivité et la profondeur éminemment altruiste de ses travaux. Prolifique, cet artiste de terrain est habité par des idéaux qui sont également ceux d'hommes et de femmes qui se battent pour maintenir leur culture intacte, luttant parfois contre un " génocide culturel ", que ce soit en Amazonie ou ailleurs.
L'enjeu de son travail qu'il qualifie de " contextuel " se porte en conséquence sur des thèmes foncièrement actuels tels que les flux migratoires de populations, souvent clandestins et dus à des conflits armés. Il nous interpelle et nous pousse à penser la notion de frontière, physique ou culturelle. En immersion, il nous interroge ainsi sur l'histoire des conflits entre certains pays séparés d'une ligne imaginaire qui marque la barrière entre différentes cultures qui se côtoient, ou alors d'une ligne bien réelle : la Frontière avec un grand F, avec tout ce qu'elle implique d'ostracisme et de contraintes.
La vie de Marcos Avila Forero, ainsi parcourue d'une œuvre multiple et féconde, nous révèle de façon consciente qu'avoir un discours lointain et non informé sur des sujets géopolitiques et anthropologiques de cette nature, s'avère dangereux. Et qu'il est de mauvais augure de n'en avoir qu'une vision double. Il n'y a en effet aucune conception manichéenne dans la résultante de ses projets. Marcos Avila Forero ne nous impose pas une pensée ou une façon de voir. Il pose plutôt les bases de la réflexion pour ensuite prouver, ou non, un fait. Lire la suite...

CAIRN Centre d'art, 1 boulevard Victor Hugo 04000 Digne-les-Bains. Tél : 04 92 62 11 73

Informations complémentaires : www.galeriedohyanglee.com


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