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Le sixième sommeil - Bernard Werber

Par Jake @JakeVecc
Le sixième sommeil - Bernard Werber

Caractéristiques :

Genre : Science-fiction

Grand format : 396 pages / 22,00 €

Résumé :

Jacques a peur des requins et de l’eau depuis qu’il est enfant… Son père est navigateur alors que sa mère, Caroline Klein, est une référence en matière de sommeil. Elle souffre d’ailleurs de graves épisodes de somnambulisme qui la pousse à atteindre le sixième sommeil, un stade permettant une compréhension totale et une foule de possibilités… Une fois adulte et devenu médecin, Jacques devra mettre à profit tout ce qu’il a appris sur le sujet afin de sauver sa mère et par la même un peuple qui voit comme une espèce de religion le sommeil et l’étude des rêves. En partant sur les traces de sa mère et du peuple Sénoï, Jacques découvrira une partie de lui-même qu’il n’aurait jamais cru possible de rencontrer…

Avis par Jake :

Je n’ai pas lu toute la bibliographie de Bernard Werber, mais j’en ai découvert une bonne partie, et très souvent avec beaucoup de plaisir. Les deux premiers tomes de la trilogie des Fourmis restant évidemment mes préférés… mais j’avais également adoré Le père de nos pères qui faisait réfléchir et partait dans une direction originale de la branche de la science-fiction… C’est donc avec beaucoup d’espoir que j’ai commencé la lecture du Sixième sommeil, malheureusement, j’ai rapidement déchanté… La narration m’a perturbé au départ, ainsi que les dialogues bien trop soutenu pour un peuple indigène… On perd en crédibilité et c’est donc difficile de rentrer dans le roman. Et j’ai comme l’impression que dans les derniers ouvrages de l’auteur, ce dernier cherche absolument une symétrie entre ses personnages, ses métaphores et ses trames… Là encore, c’est la crédibilité qui trinque : on ne peut croire à quelque chose d’aussi « parfait », il faut des différences, des routes différentes, des erreurs… Si le paradoxe temporel est un thème que j’adore en SF, il est ici à mon sens assez mal utilisé… Bref, l’idée était bonne, mais la tournure m’a déplu. Dommage…

Lien direct : Editions Albin Michel


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