ARCHI 2000 : Portrait of Philippe Verdussen

Portrait of the architecte Philippe Verdussen. Based in Brussels (Belgium), Philippe Verdussen created Archi 2000 in 1990. It is now 25 years later and Archi 2000 is still going strong, mainly within the Brussels market. Philippe Verdussen speaks about his architecture and the difficulties of his work.

Philippe Verdussen
Archi 2000

4 avenue du Vivier d’Oie
1000 Bruxelles
+32 2 375 87 20
info@archi2000.be

Website – Facebook

Technical sheet of this architecture video clip
Journalist : Emma C. Dessouroux
Cameraman : Emanuel Pinto / Epiprod
Editing : Emma C. Dessouroux / Emanuel Pinto
Direction : Emma C. Dessouroux
Production : Les Délires Productions

Translation : MDR Translations
Original transcription

Je m’appelle Philippe Verdussen. Je suis architecte. J’ai créé Archi 2000 en 1990 avec un collaborateur et un ordinateur.
Nous sommes 25 ans plus tard. Archi 2000 est toujours actif principalement sur le marché bruxellois.
Archi 2000 ne fait qu’une chose : c’est de l’architecture. On ne fait pas comme d’autres de la technique spéciale, de la stabilité. On ne fait que de l’architecture. C’est déjà assez compliqué pour nous. Mais, par contre, dans l’architecture, nous faisons tout ce qu’on nous présente et qui nous motive, qui nous excite. Cela passe par du bureau…
A part les 10 premières années où comme tout bureau d’architecture, nous avons mangé de la vache enragée. On a fait une véranda pour un cousin, un grenier pour un frère ou une sœur, etc. Et bien à un moment, le déclic ça a été un immeuble de bureaux de 12 000 m2, une grosse rénovation lourde que Petercam et CGER nous ont présentée ou c’est plutôt un concours que nous avons gagné. Pour nous, c’est un concours vraiment exceptionnel parce que 12 000 m2 pour un jeune bureau avec 3-4 personnes, c’est vraiment un gros projet. Et donc ça, ça nous a lancé. Ça nous a donné une image d’architectes d’espace tertiaire, de bureaux. On a surfé là-dessus pendant pas mal de temps et puis à un moment la source s’est tarie. Il y a eu un excédent de mètres carrés de bureaux à Bruxelles et nous avons dû nous repositionner. Ce repositionnement a relativement bien réussi grâce il faut le dire à certains clients fidèles qui se sont aussi repositionnés dans le logement. On est passés dans le logement et à partir de ce moment-là, nous avons fait des maisons de repos, de l’hôtellerie. On a fait du logement en neuf, en rénovation, en réaffectation d’immeubles de bureaux en logements. Donc, c’est très varié. C’est une des principales qualités de ce métier. On ne se lève jamais un matin en se disant que l’on va faire la même chose que la veille.

Sur mon bureau, il y a le Chat de Geluck qui est important. Il y a Tintin, j’aime beaucoup les bandes dessinées. On va trouver mon ArtPen qui ne me quitte jamais. On va trouver à part cela un paquet de papiers inhérents à notre métier, des revues d’architecture, des livres.
C’est un métier qui est très prenant. On s’y investit à 150%. Quand je regarde avec le recul de 25 ans, je me dis qu’un moment, j’ai été complètement cinglé de démarrer ce métier tout seul. Je suis très admiratif de tous les jeunes qui m’entourent et qui travaillent avec moi parce que le métier d’architecte est un métier exigeant. C’est un métier qui prend du temps. C’est un métier dans lequel on doit vraiment s’investir. S’investir veut dire lire, écouter, regarder, être curieux, voyager. Je pense que c’est une des principales qualités du jeune architecte, c’est la curiosité.
Alors aujourd’hui, nous sommes une quarantaine d’architectes, tous à temps plein. C’est assez régulier. On est en général entre 35 et 40.
Donc je pense que c’est la force d’une équipe. Je ne crois plus qu’aujourd’hui un architecte peut travailler seul et dominer toutes les facettes de ce métier depuis la première esquisse jusqu’à la réception définitive d’un bâtiment. Ça, j’y crois de moins en moins. Et je pense que cette force, cette richesse de travailler en équipe nous apporte beaucoup.

English subtitles

My name is Philippe Verdussen. I am an architect. I created Archi 2000 in 1990 with a partner and a computer.
It is now 25 years later and Archi 2000 is still going strong, mainly within the Brussels market.
Archi 2000 concentrates on one thing alone – and that is architecture. Unlike others we don’t do special techniques, or stability, for example. We just do architecture. In our view that is already complicated enough. However, when it comes to architecture, we take on whatever is put in front of us that we find exciting and inspiring, which may well be building offices…
As with any architecture firm, times were hard for us during the first ten years. We would do a conservatory for a cousin or an attic for a brother or sister, etc. And then, suddenly, things changed and we had in front of us a major, large-scale renovation of a 12,000 m2 office building commissioned by Petercam and CGER. In fact it was a competition that we won. For us it was a really exceptional competition, because 12,000 m2 for a young firm with 3 to 4 people, that really was a big project. And so it was this that launched us and that gave us the profile of tertiary space, office architects. We rode this wave for quite a long time, and then at one point the source dried up. There were too many square metres of office space in Brussels and we had to reposition ourselves. This repositioning was relatively successful, thanks, it has to be said, to certain loyal clients who had also repositioned themselves in the housing sector. We changed to housing and since then have worked on care homes and in the hotel industry. We have built new housing, renovated housing, created new housing with office buildings conversions … in other words it is very varied. This is one of the main qualities of the profession. You never get up in the morning saying to yourself that you are going to be doing the same thing as you did the day before.

On my desk I have Geluck’s Cat, who is important. There is Tintin – I really like comic strips. You will find my ArtPen, which I am never without, and then there will also be a pile of papers that go with our profession – architecture magazines and books.
It is a very tough profession. You have to invest in it 150%. When I look back with the hindsight of 25 years, it strikes me that at one point I must have been completely mad to start out on this profession on my own. I really admire all of the young people around me and who work with me, because the profession of an architect is a demanding one. It is a profession that takes up a lot of time. It is a profession in which you really have to invest. Investing means reading, listening, looking, being curious, travelling. I think that one of the main qualities of a young architect is curiosity.
And so today our firm has some forty architects, all of whom are full time. This number is reasonably stable, in general there are between 35 and 40 of us.
I would say that our strength lies in our team. I believe less and less that it is possible for an architect to work alone today and to be able to control all of the aspects of the job, from the first sketch to the final acceptance of the building. And I think that this strength, this richness of working together as a team is a great advantage for all of us.

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