Mes lectures du moment 40

ET non, je n’ai pas abandonné les manga. Je sais que ces derniers temps, je n’ai pas du tout parler de manga car j’inaugurais une nouvelle catégorie, celle de la Vapote. Mais on ne renie pas ses premiers amours. Même si j’espace mes achats en la matière et que je ne poste plus autant d’articles sur le sujet, j’aime toujours les manga.

Et comme cet article signe un retour, je vais en profiter pour ressusciter une autre catégorie: « Mes lectures du moment ». Il était temps de faire une sorte de retour aux sources.

Alors come back to the future 😉

Btooom! 13-15: Après l’échec cuisant qu’a rencontré son plan de détournement d’hélicoptère et d’évasion de l’île maudite, Ryota Sakamoto échoue, couvert de blessures, sur une plage inconnue. À son réveil, il tombe nez à nez avec une fillette vraisemblablement muette qui l’invite à la suivre jusqu’à un groupement d’habitations au centre de l’île, un endroit pour le moins inattendu qui porte le nom de “Sanctuaire”. Un sanctuaire dont l’équilibre précaire va rapidement basculer en cauchemar meurtrier…

Btooom! a été un coup de coeur dès le premier tome. J’ai beaucoup aimé le dessin, l’ambiance qui se dégage de chaque planche. Je le classerais dans la case survival car il s’agit d’un jeu où chaque participant doit tuer les autres pour survivre. Oui, ca fait beaucoup penser à Battle Royal mais la manière de traiter la psychologie des personnages est un peu plus profonde.

Ce qui change aussi, c’est le lien entre réalité et virtualité. En effet, Btooom! est une sorte de test réel d’un jeu. Le scénario avance bien et on a le droit à quelques rebondissements. J’ai hate de voir la suite.

Hakaiju 12: Le groupe réussit à échapper à une attaque de grande ampleur. Ils sont aidés par des soldats qui semblent bien connaître la situation. Le groupe, qui n’est plus formé que de trois membres, est conduit dans la tour Sky Tree qui sert de QG au gouvernement. Ils découvrent avec effroi qu’ici d’ignobles expériences sont menées sur des cobayes humains. C’est là que Miku découvre la vérité…

Un tome de remplissage à mon sens. Il ne se passe pas grand chose ou plus exactement, on devine ce qui va se passer. C’est une évolution logique mais qui manque de punch. Je ne me suis pas ennuyer mais il manquait vraiment quelque chose. J’ai eu l’impression de voir un tome de transition avant le prochain.

En effet, j’ai dans l’idée que le prochain tome va amener quelque chose de nouveau quand on voit les dernières pages. D’un coup, j’ai le sentiment que le manga entre dans sa phase finale et qu’il nous réserve de nouvelles surprises. Ce qui ajoute au sentiment de transition.

Silent Voice 1-5: Shoya Ishida vit en combattant tous les jours l’ennui par les jeux les plus insensés qui lui viennent à l’esprit. Un jour, Shoko Nishimiya rejoint sa classe et essaie de s’y faire une place, mais cette dernière est atteinte de surdité et va causer quelques soucis à ses camarades, ce qui va permettre au jeune Shoya de s’occuper en profitant des faiblesses de celle-ci. Mais tout cet amusement se retournera contre lui. Une fois lycéen, Shoya, qui décide de revoir une dernière fois Shoko pour s’excuser, va finalement se rapprocher d’elle à travers la langue des signes.

Mon dernier coup de coeur. Ayant travaillé avec des sourds, ce manga m’était tout spécialement adressé 😀 J’avais très peur aussi car c’est sujet sérieux et il n’est pas évident d’en faire un manga et de bien retranscrire ce que les sourds peuvent éprouver, les difficultés avec l’entourage et tout ce qui coule de ça.

Et pourtant, Silent Voice y arrive parfaitement. En partie parce que le manga prend le point de vue d’un jeune homme qui vit la surdité de l’autre coté. Il se place comme le lecteur, avec un regard extérieur, mais analyse bien ce qu’il éprouve et comprend aussi une situation dont il n’a pas l’habitude. Ce n’est pas un point de vue de sourd mais bien d’un entendant face au monde des sourds. Et j’aime assez ce point de vue car très réaliste.

Un excellent manga, plein d’émotion qui, j’espère, vous sensibilisera aux problèmes des sourds.