
J'ai croisé à l'hôtel Montalembert Géraldine Beigbeder, Michel Drucker, Evelyne Dress, Philippe Harel, François Bayrou, le père Alain de la Morandais, magnifique dans une veste de velours noir, et puis Tristane Banon toute fraiche et pimpante sortie de maternité qui avec sa fille Tanya semblait être la vedette de la soirée.

Avoir des amis célèbres ne diminue en rien son talent. Cela aide à attirer l'attention sur sa dernière oeuvre, mais son recueil de nouvelles, intitulé Et les rêves prendront leur revanche, sait parfaitement se défendre tout seul.
Ancien professeur de philosophie, Hugues Royer est aujourd’hui journaliste. Il a publié plusieurs romans, essais et biographies. Avec ce dernier livre il renoue avec une écriture plus personnelle au travers de textes qui flirtent avec l'univers du conte et qui dégagent quelque chose de l'ordre du fantastique.
On sent l'influence que les grands philosophes exercent sur cet auteur qui cite Kant, Hegel, Spinoza ... On croise, c'était inévitable, des personnalités du monde de la chanson et de la télévision que l'on reconnait très vite derrière leur pseudonyme. Il n'est d'ailleurs pas indispensable de savoir de qui on parle. Sauf pour la Calomnie (p. 137) parce que c'est important de rétablir la vérité. C'est un texte que j'ai beaucoup apprécié. Je vous recommande aussi Garde à vue, qui est presque terrifiant.


Hugues Royer a été heureusement inspiré par cette phrase de Saint-Exupéry qu'il a faite sienne : "Fais que ton rêve dévore ta vie, afin que la vie ne dévore pas ton rêve." Le respect de soi et l'intégrité sont des valeurs qui sont portées par son écriture.
