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EL VY – Return to the Moon

Publié le 04 novembre 2015 par Touteouie @Toute_Ouie

EL_VY_ReturnToTheMoonCover5000x5000_800KCette fin d’année 2015 amène son lot de pépites musicales à découvrir, à réécouter – et peut-être même à offrir pour Noël. Bref, on a écouté l’album d’EL VY, Return to the Moon et guess what? On a adoré.

On t’avait parlé d’EL VY il y a peu de temps, avec le clip de Paul is Alive. EL VY c’est l’alliance subtile de Matt Berninger (The National) et Brent Knopf (Menomena & Ramona Falls). D’un côté, un parolier magicien et de l’autre, un as de la mélodie qui va bien.

Oui, sur Toute Ouïe, on est grand fan de The National, mais pour autant, on n’est pas obligé d’aimer tous les side projects des membres du groupe. En fait, il semblerait que si. Pourtant, la seule chose qui ressemble à du The National dans EL VY, c’est la voix et les textes corrosifs de Berninger (et encore). Knopf ajoute sa patte avec finesse, créant une ambiance désinvolte entre rock classe et pop vintage. Le tout s’agrémente d’une rythmique assez surprenante pour la voix de Berninger. Certains morceaux comme Sad Case ou Happiness Missouri sont même plutôt imposants, et on ajoutera également que la chanson Return to the Moon sonne enjouée.

Avec une sauce musicale aussi efficace, Matt Berninger n’a plus qu’à ajouter son grain de sel. Et son truc à lui c’est de conter des histoires. Avec une voix pareille, ça aurait été dommage de ne pas en profiter. Il nous parle de personnages qu’on ne connait pas : Didi, Tall John ou Michael, comme pour nous attirer dans ses filets. Et on se laisse prendre sans difficulté.

On retrouve quelques fils rouges dans les paroles de Berninger. Tout d’abord, il y a le personnage de Didi à qui il s’adresse à plusieurs reprises dans diverses chansons. Didi ouvre et clôt d’ailleurs l’album. Sûrement pas un hasard. Et puis, il y a la solitude, celle du rocker dans sa chambre d’hôtel dans I’m the Man to Be, ou celle d’un spectateur lors d’un concert, dans Need a Friend, par exemple. Et c’est sans compter tous les « I’d never been so alone » et autres « I can’t be alone ».

L’ensemble s’imbrique très bien dans cet album qu’on a envie d’écouter et réécouter encore. On ira même jusqu’à dire que le 1er album d’EL VY fait oublier l’ombre de The National qui flottait au dessus de notre tête lors de notre première écoute.

Il semblerait que tout ce que touche Matt Berninger se transforme automatiquement en or. Son nouveau projet EL VY avec Brent Knopf est encore une preuve indéniable que ce n’est pas dans son ADN de faire de la m****. Tant mieux.


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