Princess bride - 6/10

Un film de Rob Reiner (1987 - USA) avec Robin Wright, Cary Lewes, Chris Sarandon, Mandy Patinkin, Peter Falk

Mignon et rigolo. Mais vieillot.

L'histoire : Un grand-père raconte une histoire à son petit-fils malade. Il était une fois une jolie princesse, Bouton d'Or, amoureuse d'un jeune paysan, qui l'aime aussi. Mais comme il ne peut pas l'épouser, différence sociale oblige, il décide d'aller faire fortune et lui promet de revenir. Mais elle attend, elle attend et on apprend bientôt qu'il a été tué par les pirates. Bouton d'Or est désespérée... Cinq ans plus tard, elle accepte de se fiancer à l'héritier du royaume, qu'elle n'aime pas. Mais il faut bien s'occuper... Avant le mariage, elle est enlevée par des pirates qui travaillent pour le compte du royaume rival, prétexte pour déclencher une guerre. Mais un mystérieux jeune homme masqué vient la soustraire à ses ravisseurs et ils s'enfuient... 

Mon avis : Un conte plutôt original grâce à un ton assez décalé (gags, répliques...) et une mise en scène pas gnangnan, puisqu'on revient fréquemment au grand-père et au petit-fils, dont les commentaires sont aussi amusants que le reste (l'enfant râle quand les personnages s'embrassent et veut passer au chapitre d'après...). L'humour du film m'a fait parfois penser à Kaamelott, d'autant que le prince a de faux airs d'Alexandre Astier. Mais, on se calme, c'est quand même loin d'atteindre le niveau ! Un poil de Monty Python (pas deux) aussi. Juste cette espèce de folie, de modernisme, d'absurdité contemporaines, dans la bouche de personnages médiévaux.

Genre de réplique qui tue :

Je vais la retrouver, vous pouvez me croire... Et si je ne la retrouve pas... je vais être très très emmerdé.

Les effets spéciaux sont un peu datés, forcément, surtout les grosses bébêtes. Mais elles portent par contre des noms intéressants, comme les RTI : Rongeurs de Taille Inhabituelle. Ca m'a beaucoup fait rire ! Et l'histoire possède suffisamment de rebondissements et de surprises pour qu'on s'intéresse (à peu près) jusqu'au bout.

C'est grâce à ce film que Robin Wright commença sa carrière au cinéma. Abonnée aux soaps depuis 1983 (elle commence à 17 ans), dont Santa Barbara, la jeune femme, veut échapper à cet univers télé. Après un petit film qui passe sous silence, le succès de Princess Bride la met sur les rails et elle fait depuis une belle carrière. 

Les vertigineuses falaises que l'on voit au début ne sont pas fictives : il s'agit des falaises de Moher en Irlande.

En résumé, ça n'est pas un chef d'oeuvre techniquement (si l'on compare à L'histoire sans fin sorti deux ans avant, ou au très abouti Willow l'année suivante), c'est un peu old fashion, mais c'est une curiosité à voir pour cet humour décalé vraiment particulier, surtout pour ce genre de film.