Vive l’Algérie française

Dalil Boubekeur soutient un candidat nostalgique de l’Algérie française

Dalil Boubekeur, recteur algérien de la Grande mosquée de Paris, figure dans le comité de soutien de Christian Estrosi, candidat du parti Les Républicains pour les prochaines régionales en Paca, rapportent les médias français ce vendredi.

Selon la presse française, cette présence suscite l’indignation de la communauté musulmane en France. Le maire de Nice est, en effet, connu pour ses positions ouvertement islamophobes. L’homme est notamment l’auteur de la déclaration sur la « cinquième colonne » islamiste en France, mais pas seulement. Il est surtout connu pour son hostilité à l’Algérie et aux Algériens. Le maire de Nice affiche clairement sa nostalgie de l’Algérie française.

« Vive l’Algérie française »

Le 20 octobre 2012, à la fin d’un discours prononcé devant les Harkis et les Pieds-noirs, ce proche de l’ancien président Nicolas Sarkozy lançait : « Vive l’Algérie française ! ».  Quelques jours plus tard, il justifiait sa phrase : « Je n’ai pas à faire de devoir de repentance à l’égard de l’œuvre civilisatrice de la France avant 1962 ».

Il y a un peu plus d’un an, lors du Mondial brésilien, le maire de Nice Christian Estrosi s’est une nouvelle fois attaqué aux Algériens. Il avait interdit les drapeaux étrangers dans sa ville à l’occasion du match Algérie – Allemagne. La cible était toute désignée : les supporters algériens.

Un choix assumé

La Mosquée de Paris est essentiellement financée par des dons de l’État algérien.

Interrogé par l’AFP, Dalil Boubakeur a assumé. Il met en avant sa « liberté d’opinion », celle d’un « homme averti et d’un Niçois qui voit les projets que M. Estrosi a donnés à la communauté musulmane de Nice ». « Il a fait ériger cinq mosquées à Nice alors qu’il n’y en avait pas du tout », a-t-il fait valoir.