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Que reste-t-il de l’Algérie de Novembre ?

Publié le 07 novembre 2015 par Amroune Layachi
Que reste-t-il de l’Algérie de Novembre ?

Saïd Bouteflika joue au Big Brother en plaçant le peuple algérien sur écoute et va même jusqu’à couper internet.

L‘information récente selon laquelle le pouvoir politique mené par Saïd Bouteflika et son gang de mafieux compte installer une sorte de Gestapo en Algérie pour écouter les appels téléphoniques et surveiller les échanges de courriels et commentaires sur les réseaux sociaux, etc. a frappé les esprits.

Comment le pouvoir pourri des frères Bouteflika qui a transfiguré toute l’Algérie ose-t-il imaginer contrôler les Algériens de cette manière en usant d’une censure abjecte ? Ce pouvoir persévère dans sa dérive meurtrière pour l’Algérie afin de se maintenir jusqu’en 2019.

Dans cet objectif, tous les moyens sont bons, y compris mettre sur écoute et contrôler des millions de citoyens alors que nous sommes à l’ère des Edward Snowden, Julian Assange, Wikileaks, et des nouvelles technologies qui ont réduit le monde à un petit village et que l’information circule en temps réel, contrairement à l’époque révolue où tout se passait à huis clos par l’intermédiaire d’une seule chaîne de télévision reflétant une mentalité unique véhiculée par des eunuques.

Le régime des Bouteflika a atteint les limites de la bêtise et de la cécité dans lesquelles il est englué et dont le 4ème mandat est l’incarnation parfaite. Les Algériens sont désormais sommés d’obéir au doigt et à l’œil. Comme tous les peuples de la terre, le peuple algérien cherche l’information ou veut simplement se détendre via les réseaux sociaux, mais une coupure d’internet a ramené l’Algérie à l’âge de pierre pendant près d’une semaine.

S’ils en avaient les moyens, les malfrats du gang de la chaise roulante nous ramèneraient à l’époque de la télévision noir et blanc. La créativité de ce pouvoir pourri dans la destruction est phénoménale. Sa propension à tirer vers le bas, à générer la faillite et à déployer une énergie incommensurable pour détruire le pays n’a pas son égal dans le monde, au lieu d’instruire, de cultiver, d’ouvrir les horizons, quand tout le monde dialogue à travers le net. Est-il normal que l’Algérie ne soit reliée que par un seul câble internet et, qui plus est, vers la France via la liaison Annaba-Marseille ? Ce câble est le symbole du cordon ombilical qui lie ces bougnoules colonisés à leur mère-patrie la France.

On a encore vu une preuve de leur couardise et de leur médiocrité lors de la tragédie de la Mecque, où le ministre ou plutôt le « sinistre » des Affaires religieuses a courbé l’échine face à l’Arabie saoudite sioniste en disant que l’affaire n’est pas politique. Ce qui s’est passé à la Mecque est une affaire politique, la Mecque doit être pour tout le monde et certainement pas la propriété de l’Arabie saoudite qui a prouvé qu’elle était incapable de gérer le pèlerinage.

L’Arabie saoudite ne pèse rien face à Israël, elle n’est qu’un royaume moyenâgeux et ténébreux qui ne produit rien, vendant juste du pétrole comme le fait la horde sauvage du président remorqué qui vend du pétrole et achète de la bouffe. Aujourd’hui, le pétrole ne vaut plus un clou et la crise se profile, c’est aussi simple que ça, et vos plumitifs qui font de la masturbation mentale et avec lesquels je n’ai rien à voir n’apportent que du vent.

Si l’on veut rester fidèle à soi, il est essentiel d’être en dehors de la mêlée. C’est ça, être patriote aujourd’hui. Plus on s’éloigne de vous, plus on constate vos dégâts et plus on est opérationnel pour sauvegarder l’Algérie, parce que le jour où ce pays sera menacé, ce sera à nous de le défendre, car ce jour-là vous plierez bagage pour foutre le camp comme des lâches.

Vous êtes les compradores, les coopérants des puissances impérialistes. On l’a bien vu avec Chakib Khelil. Vous êtes tous des Chakib Khelil, sans exception. Voleurs, pilleurs, agents du Mossad, de la DGSE, vous flirtez avec tous les services de renseignement, surtout occidentaux, et avec vos maîtres les Français particulièrement.

Au lieu de chercher des solutions à la crise économique qui s’accentue et de régler les problèmes dans l’intérêt national en utilisant toutes les potentialités et en propulsant la nation pour en faire un pays émergent capable d’offrir des horizons à la jeunesse majoritaire qui vit une situation plus que catastrophique, ce pouvoir pourri de mafieux et de parvenus qui entourent le régent d’Alger, dépourvu de vision et d’envergure, patauge dans l’amateurisme et la médiocrité, provoquant différentes calamités résultant de son long labeur de régionalisme, clientélisme, et autres fléaux dévastateurs qui ravagent un pays sans perspectives. 1.104.000 de bébés algériens ont vu le jour en 2014, quel avenir leur réserve le clan des pourris ?

Il est certain que tant que Saïd Bouteflika et sa clique seront au pouvoir, les horizons resteront bouchés. Il ne s’agit pas seulement de la crise d’un système politique arrivé à son terme, l’Algérie vit une crise de personnel et de vision politique, comme l’ont déclaré certains de mes intervenants dans différentes interviews. C’est la matrice qui génère la crise et pas l’inverse.

Incarnée par un système politique corrompu sans aucun avenir et qui veut emporter l’Algérie et le peuple algérien dans son saut suicidaire dans le néant, la matrice reste la source du problème, d’où l’enchaînement de décisions telles que cette idée brillante d’espionner les Algériens comme si l’on était dans « la ferme de Saïd Bouteflika ».

L’Algérie n’est pas ta ferme personnelle, Saïd, et tu ne peux pas user et abuser des êtres humains comme s’ils étaient du bétail ou de vulgaires cobayes ! Ce pouvoir représente la véritable menace de l’État national et non pas des ennemis extérieurs qui, bien entendu, ne feront que profiter de sa faiblesse.

Si vous pensez contrôler les Algériens, vous vous trompez lourdement. Aujourd’hui, le monde n’est même plus un village, c’est un quartier. Contrôler la population, incarcérer tel ou tel, sont des pratiques de régimes faibles. Un pouvoir fort est capable de se défendre et de se protéger par sa bonne gestion, par son exemplarité. Si vous n’étiez pas tous des pourris, vous n’auriez pas besoin d’acheter et de corrompre tout le monde. Si vous étiez des gens crédibles, vous n’auriez pas peur d’un jeune qui commente sur Facebook, par exemple cette activiste de Tlemcen qui a été arrêtée et placée sous contrôle judiciaire pour avoir publié une caricature de votre président remorqué, ou encore ce journaliste incarcéré pour avoir publié sur sa page Facebook un commentaire qui ne vous convient pas. Vous êtes des malades mentaux, il faut vous faire soigner par des divisions entières de psychiatres.

Nous nous demandons ce que nous avons fait au bon dieu pour mériter votre présence, et dieu sait que l’Algérie est une terre de lutte et de révolutionnaires. Comment avons-nous pu hériter d’une telle engeance de bâtards ? Comment l’Algérie a-t-elle pu produire cette merde ? L’image de Saïdani et de certains ministres ou sinistres qui riaient devant les photos de suppliciés de la Guerre de Libération a fait le tour des réseaux sociaux. Cette image reflète la mentalité de ces nouveaux harkis qui se réjouissent de la souffrance des martyrs de la Révolution.

Comment le FLN de Ben M’Hidi et de Benboulaïd a-t-il pu devenir le FLN du drabki Saïdani, l’agent du SDECE et le larbin de Bernard Bajolet ? Comment avons-nous pu produire un valet comme Ahmed Ouyahia qui a bouffé à tous les râteliers ? Comment avons-nous pu engendrer un avorton pervers comme Saïd Bouteflika, président de l’Algérie par procuration ? Comment un imbécile comme Ali Haddad, voleur de sable d’Azazga et arriviste inculte, ose-t-il parler d’économie au nom de l’Algérie ? Comment avons-nous permis qu’un corrompu comme Ahmed Gaïd Salah devienne chef d’état-major ? Et par-dessus tout, comment un impotent a-t-il pu obtenir un quatrième mandat ?

Comment peut-on concevoir que ces gens-là existent et dirigent aujourd’hui le pays ? Comment sommes-nous tombés si bas ? C’est une question que chaque Algérien doit se poser. Nous comptons les heures et les minutes dans l’attente de nous débarrasser de vous, car ce qui nous maintient debout, c’est de vous voir un jour tous disparaître dans les égouts de l’histoire.

http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/1446836604.html


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