Après 18 mois de travaux, le 6 novembre dernier, Le cinéma Les Fauvettes à Paris a réouvert ses portes (à la place du Gaumont rue des gobelins).
En 1900, La Fauvette est une salle de bal puis un café-concert dirigé par Ernest Pacra, dont le nom figure sur l’enseigne. En 1937, l’endroit devient un cinéma. En 1972, Le Ciné-Théâtre des Gobelins – actuellement Fondation Jérôme Seydoux-Pathé – et La Fauvette sont réunis.
En 2015, réouverture du nouveau lieu après 18 mois de restauration. Le projet a été imaginé par l’architecte Françoise Raynaud, l’artiste Miguel Chevalier et le designer Jacques Grange. Le cinéma les Fauvettes est dirigé par Nathalie Vrignaud.
L’architecture est originale avec ses façades numériques. Un soin particulier a été apporté à l’aménagement et au décor intérieur du bâtiment. Différents matériaux ont été utilisés comme le bois et le verre. Un salon intérieur accueille à l’entrée ou à la sortie des spectateurs. Le cinéma est superbe avec son patio végétal, sa toiture vitrée, et son vaste bar
« L’idée de remettre en lumière des films du patrimoine cinématographique dans leur version originelle est venue à Jérôme Seydoux, le président de Pathé, car il fréquentait et appréciait le Festival El Cinema Ritrovato de Bologne en Italie, un endroit où l’on programme des longs-métrages du répertoire restauré, précisément dans la ville qui s’est spécialisée dans la restauration de films. Et le récent succès du festival Lumière à Lyon, qui privilégie également le patrimoine, n’a fait que renforcer cette idée » Nathalie Vrignaud
Ce complexe de 5 salles est dédié aux films en versions restaurées : tous les genres, toutes les époques, toutes les provenances, en VO. Toutes les salles sont équipées de sièges numérotés et aussi sièges duo. Toutes les salles sont équipées des dernières technologies : 4k, 3D et du son Dolby 7.1.
Parmi les prochains évènements :
Le 10 novembre une avant-première du film restauré Le Corniaud de Gérard Oury, en présence de sa fille Danièle Thompson. Le 11 novembre, Wim Wenders présentera Jusqu’au bout du monde dans sa version inédite « director’s cut » de près de 5 heures. Le 12 novembre, John Landis vient parler de son film The Blues Brothers projeté dans sa version restaurée.
Le corniaud – 2015
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