Retour sur le Concert de DJAMANAWAK au JAM
Jeudi 5 novembre à 21h15
Dans le cadre des JAM Découvertes Gratuits, ce jeudi soir, rencontre avec un groupe inclassable : DJAMANAWAK. " Rock, jazz, électro, transe et musiques progressives sont à la source de l'inspiration du trio. ". Le trio, Marius, Vincent et Alex, se promène et nous entraîne au fil de la soirée dans des mondes musicaux les plus divers. Marius, jonglant avec les instruments, passant de la guimbarde à la flûte traversière, en n'oubliant pas le chant, mène la danse.
La salle, rapidement remplie, baigne dans des ambiances colorées, rouges la plupart du temps.
La salle, c'est un public, plutôt jeune, plutôt passionné, qui au fil du " set " de DJAMANAWAK évolue et se rapproche de plus en plus du podium.
La musique aussi évolue et après des rythmes orientaux, des accents médiévaux, une pointe de " marche nuptiale ", on retrouve le blues, le jazz. Ce sont les mânes des Doors, de Deep Purple, de Pink Floyd qui surgissent sur scène.
Musique intéressante, musique inquiétante. Allant de la scène au public du premier rang, le tout baignant dans la lumière rouge, je retrouve l'atmosphère d'Orfeo Negro. La transe naît du rythme binaire, primal et lancinant, elle s'installe . En file, au premier rang, un groupe de jeunes femmes oscille face aux musiciens.
Houellebecq n'est pas visionnaire lorsqu'il évoque dans " Soumission " une société nouvelle où une culture remplace une autre, la musique l'a déjà fait. Des flashs traversent mes souvenirs, des synthèses rapides s'échafaudent, c'est bon, très bon, et cela ne laisse pas indifférent. Les rythmes africains, le tam-tam planant sur la brousse, le feu au centre de tout... et l'ombre de Satan. Ne m'en veuillez pas, amis de DJAMANAWAK, mais par moment vous m'avez fait entrevoir la porte de la " Casa del diavolo ". L'éclairage aidant, Marius, habité par sa musique, offre un visage faunesque de diable souriant.
Un moment après le blues et le jazz reprennent le dessus mais, jamais oublié, le rythme infernal renaît et, insidieux, se remet aux commandes.
DJAMANAWAK un trio qui a de l'avenir, porté par une technique remarquable. Marius est un excellent instrumentiste et je ne serais pas étonné d'apprendre qu'il ait " fait le conservatoire ". Ces complices ne sont pas en reste, non plus.
Je laisse le mot de la fin à ma compagne de soirée : " Ce n'est pas la musique que je préfère, mais au JAM on a toujours le haut du panier et c'est encore vrai ! ".
Un petit salut, au passage, à l'équipe du JAM, indéfectiblement accueillante. Merci à Adrien, on se reverra au cours d'autres bonnes et riches soirées. Ciao amis !
Liens :
TOUS LES JEUDI AFTER WORK
OUVERTURE DES PORTES 18H30 AVEC L'HISTOIRE DU JAZZ
PETITE RESTAURATION POSSIBLE
BAR
CONCERT 21H15
http://www.djamanawak.com/Accueil_Legroupe.html