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Que reste - t-il à vendre ou à détruire qui ne l’est déjà ?

Publié le 11 novembre 2015 par Amroune Layachi
Que reste - t-il à vendre ou à détruire qui ne l’est déjà ?

Il est des personnes qui confondent les idéaux de novembre 1954 et l’Algérie d’aujourd’hui, dominée par une oligarchie et un diadoque depuis 1962, qui n’ont rien à voir avec ceux pour lesquels est tombé au champs d’honneur le père de M’henni Ferhat qui, lui même, a reprit politiquement le flambeau de son aïeul pour parachever son œuvre d’une Algérie réellement libre et qui avance, indépendante et moderne, diversifiée et multidimensionnelle dans sa composante sans prédominance aucune, n’a jamais fait ce que certains (toutes classes sociales et politiques confondues) avances et ont fait à leurs semblables depuis les années 1940 à ce jour en passant par divers assassinats et autres de leurs compagnons de route et d’armes sous de fallacieux prétextes d’édification d’une société algérienne, prospère, tolérante, démocrate, républicaine, ouverte sur l’universalité, éloignée de toute forme de favoritisme et de pression, d’une bonne gouvernance sans reproche et l’instauration d’un état de droit.

Dans ce cas de poursuite du combat de son père, comment croire ce dont on l’accuse ? Et pourquoi en 2015 et pas avant ? A moins qu’il n’y ait conjugaison d’arrière pensée avec une politique politicienne qui consiste à éluder les vrais débats liés à l’impasse politique sans fin et aux problèmes multiples découlant d’une gestion chaotique et inadéquate à l’épanouissement de l’Algérie et de son peuple dans toutes ses dimensions


Verser dans le paralogisme, l’acrobatie politicienne et littéraire sans l’accompagner de tangibilités et sans reconnaitre et admettre le pourquoi idéologique de ce militant pour résoudre définitivement et dans les faits les causes majeurs qui l’ont contraint à aller politiquement au-delà de la décentralisation régionale de l’administrative du territoriale national, c’est pourrir les vrais débats et aller vers l’inconnue incertain, non seulement là où s’est décrié à tort mais ailleurs aussi; alors qu’à l’instar de Abbane, Ben M’Hidi, Ben Boulaid, Lotfi, Amirouche, M’Henni père, pour ne citer que ces quelques martyrs dont l’une de leurs progénitures qui a reprit leur flambeau, se voit accusé gratuitement de contre vérités et de moult maux. Hélas cette Algérie, dont rêvaient ces ascendants hommes d’honneur n’a pas été au rendez vous au lendemain de la signature des accords d’Evian; la réalité fut tout autre, elle s’est caractérisée par toutes formes de coups d’Etat suivis dans les années 2.000 de certains faits qui ont abouti au silence suspect des agissements de certains courants à qui il est déroulé un tapis rouge, reçu avec les honneurs et érigés en personnalité politique nationale alors qu’ils ont du sang sur leurs mains.

Il en est de même de quelques dirigeants et hommes politiques arabes ou prétendument arabes, avec toute honte bue, qui entretiennent divers relations avec les sionistes (tous sionistes occupants qu’ils sont, l’arabe l’ont érigé dans les faits palpables au rang de langue officielle) au détriment du valeureux peuple palestinien qui les combattent, depuis que les puissants de ce monde lui ont imposé le fait qui a abouti à la situation actuelle. 

La question qui se pose, sans prétendre défendre qui que ce soit surtout lorsqu'il s'agit de l'Algérie pour laquelle ont combattu nos parents, depuis les années 1940 sous l’égide de l’UDMA (Ferhat Abbas) et du PPA/MTLD (Messali Hadj réhabilité) avant de rejoindre le FLN/ALN de 1954/62, est de savoir pourquoi ces fariboles, facteurs de pourrissement, à moins que ce ne soient qu’un détournement machiavélique du public sur les réalités et le feu qui couve en la demeure des personnes, et n'avoir pas fait comme les espagnoles qui ont dénoncé et combattu l’esprit indépendantistes Catalans ? C'est à dire en utilisant la forme et le fond dans un cadre national sans atteinte à l’identité, langue et culture réelles et sans greffage d’où qu’il vienne, à la morale et invective à l’endroit des personnes, sans factuelles et sans termes que l’ont ne peut employer par manque de courage politique à l’encontre 
de ceux qui ont des choses à se reprocher en interne et en externe, du sang sur les mains et de véritables destructeurs de ce qui en reste de l’Algérie ?


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